Togo - L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-TOGO) a organisé le mercredi 18 septembre 2013 à Lomé, un atelier de restitution des résultats de la participation de l’organisme au 5e congrès mondial contre la peine de mort à Madrid en Espagne.
Volonté de protéger le droit à la vie, l’état togolais n’a pas encore ratifié le deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif au Droit Civil et Politique (PIDCP), visant à abolir la peine de mort adopté depuis 1989, d’où cette nécessité pour l’ACAT - TOGO de sensibiliser les organisations civiles sur la question.
Selon Pierre Clavaire Dekpo, président de l’ACAT TOGO, il est important en tant que société civile et organisation des institutions de droits de l’homme, que le gouvernement ratifie ce deuxième protocole visant à abolir universellement la peine de mort et c’est dans ce cadre que nous avons voulue participé au 5ème congrès de l’abolition de la peine de mort ceci pour nous permettre de renforcer nos capacités afin d’avoir un bon document de plaidoyer pour accompagner le gouvernement.
Pour le président, l’ACAT TOGO seul ne pourra pas sauver le Togo dans ce sens nous avons voulu rassemblé nos collègues des droits de l’homme pour faire une restitution et les invités a nous aider a préparer un document de plaidoyer qui nous servira d’accompagner l’état sur la voie de cette ratification.
Un groupe de travail devra être mis en place pour élaborer un document de plaidoyer sur la ratification du protocole relatif se rapportant au PIDCP.