Togo - Mme Kouméalo Anaté : « Les débats ont été passionnants et parfois passionnés, mais ils sont restés constructifs et marqués par une profonde volonté de participer à la rénovation du secteur de la presse »
A travers un document intitulé, « Un formidable cadre de diagnostic et de propositions », la ministre de la Communication, Mme Koumealo Anaté a apporté sa contribution aux Etats généraux de la presse qui ont eu lieu du 30 juin au 02 juillet 2014 à Kpalimé à 120 km au nord ouest de Lomé. Elle fait constate que « les débats ont été passionnants et parfois passionnés, mais ils sont restés constructifs et marqués par une profonde volonté de participer à la rénovation du secteur de la presse ». A la clé de ces efforts de contributions des différents acteurs, des recommandations ont été faites aux parties prenantes.
La ministre se permet de retenir quelques unes à savoir, « la définition d’un mécanisme pour aboutir à la mise en place d’une convention collective », « le souhait de voir l’Etat augmenter significativement l’aide à la presse », « la création d’un environnement propice à la transformation des médias en de véritables entreprises de presse », « l’évolution des médias publics vers un Office, la dotation des médias publics d’infrastructures adéquates, etc ». il ressort également des dires de la responsable du portefeuille de la communication dans le gouvernement Ahoomey-Zunu II, que les participants ont été nombreux à solliciter des mécanismes de formation et de recyclage pour les journalistes et les techniciens, une réadaptation du code de la presse et de la HAAC et surtout la création d’un cadre de concertation pour assurer la sécurité des journalistes sur les lieux de reportage.
L’étape des états généraux franchie, place à la mise en œuvre de toutes ces recommandations.
Mme Anaté a appelé les journalistes, techniciens, patrons de presse, organisations professionnelles à s’approprier « les résolutions prises de façon collégiale lors de ces états généraux ». Elle a promis que « le gouvernement et la HAAC s’emploieront à mettre en œuvre les recommandations qui leurs sont adressées. La troisième partie est la mise en place d’une commission de suivi évaluation de toutes ces recommandations ».
S’inspirant de ce que, une ordonnance médicale ne servirait à rien « si les produits ne sont adaptés, achetés et administrés au patient », chacun a été appelé « y mettre du sien pour traduire dans les faits les échanges constructifs qui ont caractérisé le rendez-vous de Kpalimé », car d’après le gouvernement, « c’est à ce prix que la presse togolaise pourra se développer et évoluer vers davantage de professionnalisme ». On attend de voir si les attentes des initiateurs seront comblées.
M.G / F.S