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Des mutations aux allures de sanction imposées aux enseignants membres de la STT
Publié le jeudi 19 septembre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
Togo : La STT n’est pas morte, elle reviendra à la charge, promettent les travailleurs au gouvernement


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Togo - L’année scolaire 2012-2013 a été secouée par des mouvements des enseignants de la synergie Togolaise des Travailleurs du Togo (STT) et des élèves. On se rappelle que ces mouvements avaient causé des suspensions des cours, des dégâts matériels et même des pertes en vie humaines. Dans la foulée, certains de ces enseignants avaient fait l’objet de menaces, d’autres encore ont vu leur nom figurer sur une liste rouge que le Directeur de l’Education dans la région, avait été entre temps accusé d’avoir envoyé à ses supérieurs. Ceci parce que ces derniers soutiendraient les mots d’ordre de grève lancés par la synergie.
A quelques jours de la rentrée scolaire, tout porte à croire que la sanction à l’encontre de ces enseignants membres de la STT est tombée. Pour ce que l’on sait, c’est à des remue-ménages que l’on assiste avec des mutations intra-régionales. Nombre d’enseignants tout comme directeurs et directeurs adjoints sont affectés. Et pour ne pas céder à la désolation et au regret, c’est à des constestations auxquelles on assiste dans le rang de ces enseignants et autres touchés par ces affectations aux allures de sanction.

Selon les informations reçues par notre correspondant dans la région des Savanes, au total, 213 directeurs de l’enseignement primaire sont mutés et répartis comme suit :

- Préfecture de Tandjoaré : 46

- Préfecture de Tône : Tône Est : 33 ; Tône Ouest : 33

- Préfecture de Cinkassé : 05

- Préfecture de l’Oti : 27

- Préfecture de Kpendjal : 50

D’après un délégué des enseignants, membre de la STT, plus de 50% de ces directeurs mutés sont des membres influents de la STT. Pour ce délégué, la Direction Régionale de l’Education a provoqué la colère des enseignants et a semé d’avance des troubles dans l’esprit des enseignants. La coordination de la STT-Savanes a du coup, envoyé toutes les listes des affectations et mutations qu’elle qualifie de « fantaisiste », à la coordination nationale qui à son tour saisira le ministre de tutelle pour voir dans quelle mesure des corrections peuvent être apportées.

De plus, la préfecture de Kpendjal est la préfecture qui a toujours eu de sérieux problèmes de l’éducation surtout lorsqu’il faut parler de manque d’enseignants. L’on est à même de se demander si ces mutations connaitront un répondant réel avec l’arrivée d’autres enseignants pour remplcer les partants.
V.G, Savanes

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