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Faure Gnassingbé et les officiers supérieurs des FAT
Publié le vendredi 4 juillet 2014  |  Le Télégramme 228


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Faure Gnassingbé et les officiers supérieurs des FAT


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Togo - Très actif ces dernières semaines, le parti de Nicolas Lawson revient avec de nouvelles propositions en vue de sortir le projet de loi proposé par le gouvernement togolais de l’impasse dans lequel il est plongé depuis le rejet de cet dernier par les députés UNIR. Le PRR demande explicitement « une nouvelle relecture du projet de loi du gouvernement et son adoption avec la révision des articles 59 et 60 conformément aux recommandations du CPDC rénové ».

Le parti dit avoir compris en écoutant le président du Groupe parlementaire UNIR qu’ « il n’y aura pas de consensus entre UNIR et les regroupements du CST et de l’ARC-EN-CIEL sur une application immédiate de la révision de l’article 59 de la constitution actuelle».

Le nouveau bulletin du PRR suggère dans la foulée « à la minorité parlementaire d’abandonner son exigence irréalisable dans l’Assemblée nationale actuelle et de proposer des lois permettant l’équité et l’indépendance de la CENI, de la HAAC, de la Cour Constitutionnelle, etc ».

Le parti au symbole de la Bible a aussi saisi l’occasion « pour demander au Chef de l’Etat la mise en place sans délai du Conseil Economique et Social prévu par les dispositions des articles 132, 133, 134, 135 et 136 de la constitution adoptée par Référendum le 27 Septembre 1992 et repris par la révision de la loi N° 2002-029 du 31 Décembre 2002, etc.».

Voici dans les lignes qui suivent, le bulletin du PRR aux députés togolais, acte II.

BULLETIN D’APPEL AUX DEPUTES N°2

"Depuis l’accord entre le RPT et l’UFC en 2010 ; l’accord en 2013 entre UNIR et les regroupements du CST et de l’ARC-EN-CIEL et l’organisation des élections législatives de 2013, les rapports des forces politiques ont largement changé en faveur de UNIR. Les faits sont têtus et il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités.
En conséquence, et compte tenu des expériences du passé, le PRR met les pieds dans le plat. Il appelle délibérément les députés à la responsabilité, au respect de la dignité de notre peuple, à la conscience des supplices qu’endurent des millions de nos compatriotes et au sens de la dégradation du prestige de notre patrie.

Dans notre constitution, il est indubitable que c’est le Président de la République qui est le Chef de l’Etat, qui nomme le Premier Ministre et qui préside le conseil des ministres. Ainsi et irrévocablement, le projet de loi de réformes constitutionnelles et institutionnelles, transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale, l’a été au nom du Président de la République, qui a l’initiative de la révision de la constitution ; prérogative qu’il partage avec 1/5 des députés.

En écoutant attentivement le président du groupe parlementaire de UNIR à l’Assemblée nationale après le rejet du projet du gouvernement, le PRR en tire la conclusion logique et indubitable du verre à moitié plein et du verre à moitié vide. Il n’y aura pas de consensus entre UNIR et les regroupements du CST et de l’ARC-EN-CIEL sur une application immédiate de la révision de l’article 59 de la constitution actuelle. Les surenchères, les rodomontades, les agitations dans les rues, etc, ne changeront rien à cette réalité.

A la conférence nationale souveraine, certains, par ambition personnelle, par légèreté et aux mépris des réalités, nous avaient conduits à inscrire dans l’Acte 7, servant de constitution pour la période de transition, que le feu Président Eyadema et le Premier ministre de la transition ne sauraient être candidats aux élections présidentielles à suivre. Nous avons vu et subi les conséquences de cet égarement et de notre désinvolture, contrairement à ce que les béninois précurseurs avaient fait.

Puisque l’histoire recommence toujours, le PRR demande expressément à la minorité parlementaire de concéder le compromis historique par l’échange de l’exigence de l’application immédiate de la révision de l’article 59 contre l’élection présidentielle à deux (2) tours avec la révision de l’article 60 de la constitution actuelle. C’est ce que dit implicitement et souhaite la majorité présidentielle. La contre-manifestation dans les rues de la soi-disant majorité silencieuse est une évidente indication. Des déclarations péremptoires et autres démonstrations d’impuissance ne sont que des clameurs de partisans.
La fortune n’a jamais trahi un homme modéré et sage.

Elle n’a jamais trahi un peuple uni et tolérant. Le PRR demande une nouvelle relecture du projet de loi du gouvernement et son adoption avec la révision des articles 59 et 60 conformément aux recommandations du CPDC rénové.

Notre parti demande surtout à la minorité parlementaire d’abandonner son exigence irréalisable dans l’Assemblée nationale actuelle et de proposer des lois permettant l’équité et l’indépendance de la CENI, de la HAAC, de la Cour Constitutionnelle, etc. Le PRR saisit l’occasion pour demander au Chef de l’Etat la mise en place sans délai du Conseil Economique et Social prévu par les dispositions des articles 132, 133, 134, 135 et 136 de la constitution adoptée par Référendum le 27 Septembre 1992 et repris par la révision de la loi N° 2002-029 du 31 Décembre 2002, etc.

J’avais déclaré à la Conférence nationale souveraine que le régime des partis, c’est de la pagaille. Le PRR reprend à son compte cette déclaration et affirme que notre propension à la division, aux surenchères et à l’égocentrisme doit nous instruire pour adopter un système de gouvernance proche de celui des américains.

Que ceux qui organisent et profitent du jeu politicien funeste à la paix sociale, à la stabilité politique et au progrès économique mettent un terme à leur tragique vaudeville. La gloriole de paraître, la volonté d’être en dépit de son incapacité patente et la jactance pour tromper la masse continuent de détériorer l’état cruel et déplorable dans lequel vivent des millions de togolais. Que DIEU continue de nous protéger et de renforcer les patriotes".

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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