C’est avec grande attention que les différents invités constitués, de députés , des représentants du corps diplomatique et du personnel de l’administration parlementaire ont suivi les allocutions prononcées au cours de la cérémonie d’ouverture par S.E.M Dama DRAMANI président de l’Assemblée nationale et Mme Khardiata LO N’DIAYE ,la représentante résidente du PNUD au Togo.
Selon la représentante résidente du PNUD au Togo, les parlements jouent un rôle critique dans la prévention des conflits, la consolidation de la paix et la reconstruction. Dans ce contexte, la participation des parlementaires togolais à l’élan de construction nationale passe nécessairement par un engagement pour la consolidation de la paix et la bonne gouvernance, seules conditions pour inscrire le Togo dans la liste des pays émergents dans la sous-région.
Quant au président de l’Assemblée nationale, le monde entier est aussi à la croisée des chemins au regard des violences, des prises d’otages, des atrocités et des conflits armés récurrents qui agitent tous les continents, et dont la plus part ont pour origines des crises sociopolitiques. Ces bouleversements fragilisent le devenir des populations de nos villes et campagnes. Ainsi ces clichés interpellent les parlementaires à être des acteurs de prévention et de règlement des crises et des conflits qui pourraient naître au niveau des communautés qu’elles que soient leurs natures et leurs origines.
En effet, l’objectif de cet atelier est de consolider les acquis en matière de gestion des crises en permettant à l’Assemblée nationale, de se positionner à long terme comme acteur privilégié dans la prévention des conflits, la médiation, la négociation et la constitution d’une infrastructure de paix durable.
Au cours de ce séminaire, les parlementaires seront outillés entre autres sur les méthodes mécanismes et fondamentaux de gestion des conflits, sur les mécanismes de système d’alerte précoce et de réponse rapide ainsi que les renforcements d’un environnement juridique propice à la paix, à la sécurité et à l’état de droit à travers la réforme de la législation.
Précisons que cet atelier s’inscrit dans le projet de renforcement des capacités de l’Assemblée nationale en prévention des crises et coordination mise en œuvre depuis 2011 dont le second atelier portera sur la thématique genre et prévention des crises.
