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Deux présumés trafiquants d’ossements humains dont un cadre de l’ASECNA à la retraite, arrêtés en possession de trois crânes humains
Publié le vendredi 4 juillet 2014  |  Savoir News




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Deux présumés trafiquants d’ossements humains ont été arrêtés mardi dernier à Lomé par des agents de la brigade de recherche et d’investigations de la direction générale de police nationale, en possession de trois crânes humains.
Folly Kinvi-Boh (77 ans, expert de l’ASCENA à la retraite) et Koffi Aloté (36 ans, conducteur de taxi-moto) — tous de nationalité togolaise — ont été présentés à la presse jeudi à Lomé.
Les trois crânes humains avaient été découverts tôt le 30 juin par les populations dans l’enceinte du cimetière du quartier Bè-Kamalodo. Les investigations ont permis à la police de mettre la main sur ces deux personnes.
Folly Kinvi-Boh, dans une déclaration à des journalistes, a affirmé avoir obtenu ces crânes lors des cérémonies occultes auprès d’un charlatan, actuellement en fuite. Il avait confiés à Koffi Aloté de les jeter, suite à des conseils de ce charlatan.
"J’ai reçu ces trois crânes à l’occasion d’une cérémonie occulte, demandée à un charlatan en vue de prospérer dans la vie, avec l’aide de Koffi Aloté. Ce charlatan m’a dit que je réussirai dans la vie. Il nous avait bandés les yeux pendant les cérémonies. Les yeux ouverts, je me suis aperçu que dans le canaris, il n’y avait que de la farine de maïs remplie jusqu’à bord et qu’on ne pouvait rien voir. Et c’est après que je me suis rendu compte, qu’il a des crânes", a déclaré Folly Kinvi-Boh devant les micros et caméras des journalistes.
"Après environ une quinzaine de jours, je suis retourné chez ce charlatan qui m’a dit de les faire sortir et qu’ils allaient m’apporter de gros malheurs", a-t-il ajouté.
Selon Agba Kondi, officier de police et commandant de la brigade de recherche et d’investigations à la direction générale de police nationale, les enquêtes se poursuivent, afin de "mettre la main sur les autres membres de ce réseau".
Il a invité la population "à plus de vigilance et à œuvrer aux côtés des forces de l’ordre et de sécurité, afin de démasquer les réseaux criminels de malfaiteurs dans leurs derniers retranchements". FIN
Edem Etonam EKUE

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