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Cedeao : la libre circulation des personnes, "le ciment" du processus d’intégration
Publié le samedi 5 juillet 2014  |  Xinhua




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Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo, a souligné jeudi à Ouagadougou que la libre circulation des personnes et des marchandises constituait "le ciment et l'étape principale de tout processus d'intégration régionale".

Il a tenu ces propos lors d'un forum régional sur la libre circulation des personnes et des biens, ouvert jeudi dans la capitale burkinabé, qui a rassemblé une centaine d'acteurs des Etats de la CEDEAO.

"Elle conditionne la réalisation du marché commun que nous ambitionnons et la réalisation de notre vision stratégique à l' horizon 2020 fondée sur l'émergence d'une CEDEAO des peuples", a ajouté M. Ouédraogo.

Il a fait remarquer que la zone de libre-échange, dont le projet a été lancé en 1979 et achevé en 2003, peine à fonctionner de manière satisfaisante car, selon le Schéma de libéralisation des échanges (SLE), les produits du cru, du règne animal et végétal, ainsi que les produits de l'artisanat doivent circuler librement dans l'espace communautaire et être exemptés de droits de douane et de contingentement.

Au sein des pays de la Cedeao, le commerce qui résulte du SLE est estimé à 15 milliards de dollars US par an, soit 11% à 12% des échanges globaux de la Communauté.

Pour M. Ouédraogo, ces acquis restent fragilisés, notamment par la persistance de multiples fragmentations des politiques commerciales, les problèmes sécuritaires, les insuffisances des administrations de contrôle et la sous-information chronique des acteurs au sujet des dispositions communautaires sur le commerce régional.

Selon une récente étude de la Commission de la CEDEAO, 36% des personnes traversant les frontières dans la Communauté ont beau posséder des documents de voyage valides en raison des rackets et des prélèvements illicites dont elles sont victimes.

91% des migrants vers les différents pays de la CEDEAO se plaignent du coût élevé d'obtention des documents de voyage requis, tandis que 77% de ces migrants payent des pots-de-vin aux agents chargés du contrôle à chaque passage de frontière. Il en est de même des chauffeurs de véhicule de transport de personnes, obligés aussi de verser des sommes indues aux agents de sécurité pour accélérer les formalités requises.

Lors de la 43ème session ordinaire de leur conférence, tenue en juillet 2013 à Abuja, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO se sont résolus à assurer l'application effective des protocoles de l'organisation sur la libre circulation, après avoir constaté les "résultats très modestes" enregistrés au plan de l' intégration des marchés et des personnes.

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