Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Les dirigeants africains ont réaffirmé leur intention de consacrer 10 % de leurs budgets nationaux au développement agricole‏
Publié le samedi 5 juillet 2014  |  APO


© aLome.com par Parfait
La culture céréalière au Togo, un champ de maÏs.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

ONE salue la Déclaration de Malabo adoptée par l’Union africaine qui réaffirme ainsi son engagement en faveur de la transformation de l’agriculture.

ONE.org (http://www.one.org) a applaudi l’intention exprimée par les dirigeants de l'Union africaine d’intensifier leur engagement visant à transformer l’agriculture africaine en améliorant les dispositions de la Déclaration de Maputo de 2003 en vertu desquelles ils se sont engagés à allouer au moins 10 % de leurs budgets nationaux à l’agriculture.


Adoptée à l’issue de la 23e Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA qui s’est tenue en Guinée équatoriale, la Déclaration de Malabo prévoit que les États membres de l’UA devront mettre en œuvre un certain nombre de réformes politiques essentielles visant à éradiquer la faim et à réduire de moitié la pauvreté en Afrique d'ici 2025. Afin d’atteindre ces objectifs, les dirigeants africains ont réaffirmé leur intention de consacrer 10 % de leurs budgets nationaux au développement agricole et ont convenu d'objectifs visant notamment à multiplier par deux la productivité agricole, à réduire de moitié les pertes post-récolte et à ramener à 10 % le taux de retard de croissance sur le continent africain.

Commentant cette annonce, la directrice Afrique de ONE.org, Dr. Sipho S. Moyo, a déclaré : «Ceci marque un tournant décisif pour l’agriculture en Afrique. Au cours de cette année déclarée « Année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire » par l'UA , les gouvernements africains ont répondu à l’appel de 120 organisations de la société civile et de plus de 2 millions de citoyens africains qui, en signant la pétition « Do Agric » de ONE.org (http://www.one.org/doagric), leur ont instamment demandé d’investir plus et mieux dans l’agriculture ».

La nouvelle déclaration fixe comme priorités la mise en place opérationnelle de la Banque africaine d'investissement, la réalisation d’investissements responsables dans le secteur privé, le renforcement du soutien aux échanges commerciaux intra-régionaux, ainsi que l'adoption de stratégies agricoles respectueuses du climat, l’inclusion des jeunes et la fixation d’objectifs en matière d’emploi, et la responsabilité mutuelle vis-à-vis des résultats.

Ces nouvelles mesures font partie d’une série de recommandations communes présentées aux dirigeants de l'UA par ONE.org et par quelque 120 organisations partenaires de la société civile au cours des mois qui ont précédé la conférence. Ces recommandations font entendre les voix de plus de 2 millions d’Africains signataires de la pétition Do Agric de ONE.


Les Présidents Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Yayi Boni du Bénin, John Mahama du Ghana et Mahamadou Issoufou du Niger ont tous accueilli favorablement et soutenu les recommandations communes et la pétition avant la réunion de l’UA du mois de juin. Le Président Kikwete a pris la parole pour présenter formellement ces recommandations et cette pétition aux chefs d’État de la conférence. Au cours du sommet, les délégations du Nigeria, de l’Afrique du Sud, de la Zambie, du Burkina Faso, du Sénégal et du Mali ont également apporté leur soutien à la pétition et aux recommandations.

Cependant, malgré leur ferme résolution d’atteindre ou de dépasser l’objectif d’allocation de 10 % des budgets nationaux au secteur agricole, les dirigeants africains n’ont pas réussi à régler le débat sur l’établissement d’une norme commune de mesure des 10 %. La déclaration ne règle pas non plus la question connexe portant sur l’amélioration de la transparence des budgets. L’obligation de rendre des comptes reste donc un défi permanent puisque, de par leur nature, les dépenses agricoles relèvent de différents ministères, départements et agences.
De plus, la déclaration n'exprime pas explicitement son soutien à la participation des différentes parties prenantes aux processus de développement agricole mis en place par les gouvernements. Elle n’adopte pas non plus de position claire quant à d’autres objectifs tels que : faciliter l’accès des petits exploitants agricoles aux marchés, engager des investissements dans les services de recherche et de vulgarisation agricole, mettre fin à l’inégalité des sexes, et améliorer les droits fonciers des pauvres.

Audax Rukonge, directeur exécutif du Forum des acteurs agricoles non-étatiques (ANSAF) de Tanzanie s’est toutefois déclaré optimiste à propos de la récente déclaration : « Les petits exploitants agricoles sont prêts à apporter leur contribution pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de tous les citoyens africains, pour créer des emplois et stimuler nos économies, autant d’objectifs réalisables à condition que nos gouvernants veillent à la mise en œuvre efficace des engagements de la déclaration ».

ONE.org (http://www.one.org) a lancé la campagne «Do agric, it pays» (http://www.one.org/doagric) le 20 janvier. En 2012, l’UA a déclaré 2014 « Année de l'agriculture », après avoir reçu une pétition signée par plus 30 000 membres de l’organisation ONE.

Do Agric, It Pays a reçu le soutien de la Commission de l’Union africaine, de la Fondation Caterpillar, de la Fondation Bill & Melinda Gates, de la Fondation Tony Elumelu, des organisations OXFAM, AGRA, ACCORD, ACTIONAID, PAFO, ROPPA, ESAFF, ainsi que des organisations CTPD et IAPRI en Zambie, PASCIB au Bénin, ANSAF et TGFA en Tanzanie, d’Agri Youth Indaba en Afrique du Sud et de NANTS, YPAED et BUDGIT au Nigeria.

La campagne a également bénéficié du soutien de divers partenaires dans le secteur des médias, et notamment du New African Magazine, de l’hebdomadaire Mail & Guardian, de MTV Base, de Cloud Media en Tanzanie, de l’émission Good Morning Africa de la chaîne Africa Magic, de METRO FM en Afrique du Sud, ainsi que de Beat FM, Cool FM et Soundcity television au Nigeria.

 Commentaires