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L’UFC regrette le rejet du projet de loi portant modification de la constitution par l’Assemblée Nationale
Publié le samedi 5 juillet 2014  |  Horizon news


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Gilchrist OLYMPIO, président de l’Union des Forces de Changement (UFC)


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Le parti de Gilchrist Olympio est surpris et regrette le rejet par l’assemblée nationale du projet de loi portant révision de la constitution le lundi 30 juin dernier. Pour le parti dont le président avait réclamé corps et âmes les réformes constitutionnelles et institutionnelles avec la nouvelle assemblée élue après les élections législatives de 2013; "Il est impensable qu’après en avoir fait une priorité de sa nouvelle vision que l’UFC vote contre ces réformes", précise un communiqué du bureau directeur parvenu à notre rédaction. Lire l’intégralité du communiqué

L’Union des Forces de Changement (UFC) a fait des réformes constitutionnelles et institutionnelles, l’une de ses priorités lors de la signature de l’Accord RPT/UFC de mai 2010. C’est pourquoi déjà très tôt, au sein du Comité de Suivi de cet accord, l’UFC avait entamé des ébauches de propositions de ces réformes.

A cette époque, l’UFC et le RPT disposaient de la majorité qualifiée à l’Assemblée Nationale pour opérer ces réformes. Mais pour respecter l’esprit et la lettre de l’Accord Politique Global (APG), les deux partis ont voulu que les réformes soient le fruit d’un large consensus et c’est pourquoi le Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CPDC rénové) a été mis en place.
Malheureusement, certains partis politiques ont boudé les travaux du CPDC rénové. Ce qui explique que ses conclusions considérées comme un bon compromis n’ont pas été exploitées par le gouvernement.

Que ce soit au CPDC rénové, au dialogue Togotélécom 2 ou à l’Assemblée Nationale la position de l’UFC a été sans ambigüité en faveur des deux principaux points des reformes à savoir, le mode de scrutin, la durée et la limitation du mandat présidentiel. Il est impensable qu’après en avoir fait une priorité de sa nouvelle vision que l’UFC vote contre ces réformes comme certains esprits malins tentent de le faire croire.

L’UFC regrette le rejet du projet de loi portant modification de la constitution par l’Assemblée Nationale.

L’UFC interpelle toute la classe politique dans son ensemble à privilégier l’intérêt national et à taire ses égos pour répondre aux aspirations du peuple.
Aux uns, l’UFC fait remarquer que la disposition transitoire (la loi dispose pour l’avenir) prévue à l’article 59 (relatif à la durée et à la limitation du mandat présidentiel) par le CPDC rénové était le moindre mal face au statut quo actuel.

Aux autres, l’UFC rappelle que l’alternance n’est dirigée contre personne et qu’elle ne peut que contribuer à la consolidation de l’apaisement du climat politique, à l’enracinement la démocratie ainsi qu’au développement socio-économique du Togo.

L’UFC rappelle au peuple togolais le vœu qu’elle a fait, de réaliser pour lui l’alternance politique pacifique négociée. C’est pourquoi elle appelle les togolaises et les togolais à un sursaut patriotique pour un engagement citoyen organisé et discipliné pour les prochaines échéances électorales.

L’UFC exhorte la classe politique à un dialogue sincère et franc et demande que des efforts soient faits de part et d’autre afin que ces réformes tant souhaitées par le peuple togolais connaissent un heureux aboutissement.

Fait à Lomé le 04 juillet 2014
Le Bureau Directeur



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