Le secteur informel constitue l’un des piliers de l’économie togolaise. Il contribue à près de 40% au PIB national et est également un régulateur social car important pourvoyeur d’emploi.
Les pouvoirs publics ont créé une Délégation à l’organisation du secteur informel (DOSI), mais il n’est pas facile d’organiser le marché en raison des nombreux handicaps : précarité, absence de protection sociale, difficultés d’accès au crédit, absence de formation. Autant d’obstacles pour le passage en douceur d’une économie informelle à une économie formelle.
A tous ces facteurs s’ajoute l’éloignement géographique des services de la DOSI. Raison pour laquelle, la Délégation envisage l’ouverture de 6 agences dans les principales régions : Maritime, Plateaux, Centrale, Kara, Savanes, et Golfe-Lomé Commune).
La première a été inaugurée mercredi à Lomé par Ingrid Awadé, la directrice générale, qui avait à ses côtés Bernadette Legzim-BaIouki, la ministre du Commerce.
‘Cette stratégie de décentralisation est de rapprocher les structures de la DOSI des populations concernées aux fins de favoriser l’éclosion et l’appui des initiatives individuelles ou collectives, porteuses de création d’emplois et d’inclusion économique et sociale, conformément aux objectifs de la Stratégie de croissance accélérée et dont la promotion de l’emploi (SCAPE), a déclaré Mme Awadé.
‘Sortir de l’informel, c’est affirmer sa citoyenneté, c’est réaliser son développement et son épanouissement personnel en participant aux actes quotidien de la Nation’’, a pour sa part indiqué Mme Balouki.
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