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Sommet USA-Afrique : l’appel de la société civile africaine à Barack Obama
Publié le lundi 7 juillet 2014  |  GABON REVIEW


© Autre presse par DR
Le président américain Barack Obama


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Dans une lettre ouverte, les acteurs non étatiques du continent ayant en partage la langue française demandent au président américain d’affiner la liste des chefs d’Etat devant prendre part à la rencontre des 5 et 6 août prochain à la Maison-Blanche en fonction de critères tels que le respect du verdict des urnes et des textes en vigueur.

Réunis au sein du Réseau des acteurs de la société civile d’Afrique francophone pour la démocratie (RASCAF), plusieurs responsables d’organisations et mouvements de la société civile africaine ont adressé une lettre ouverte au président américain, vendredi 4 juillet 2014. Dans la perspective du sommet USA-Afrique prévu pour les 5 et 6 août prochain à la Maison-Blanche, ces derniers ont tenu à inviter Barack Obama à choisir ses interlocuteurs en fonction des critères de démocratie et bonne gouvernance. Les signataires, qui disent ne pas demander «l’aumône», invitent plutôt Barack Obama à condamner fermement «toute velléité de fraude électorale, de manipulation de la constitution et d’utilisation des ressources du pays à des fins personnelles».

Représenté par huit (8) responsables, notamment Marc Ona Essangui (Brainforest Gabon) et Blanche Simonny Abegué (Front des Indignés du Gabon) pour le Gabon, le RASCAF se dit offusqué par «la duplicité des grandes puissances qui, en fonction de leurs propres intérêts, tendent à maintenir les populations africaines sous oppression et dans la misère en soutenant des dictatures», tout en appelant au «sens du bien commun» longtemps prôné par les dirigeants de la première puissance mondiale.

Pour les acteurs de la société civile africaine des pays francophones, il va de soi que les USA et leur président devraient affiner la liste des invités. Et pour cause, lancent-ils, «tous ces pays colonisés par la France ont en commun un manque criard de démocratie, une gestion calamiteuse des ressources du pays, une pauvreté endémique des populations alors que, pour la plupart, leurs sous-sols regorgent de ressources naturelles vendues à prix d’or, une absence flagrante de transparence dans la gestion de la chose publique, une conception monarchique du pouvoir et une succession dynastique au pouvoir inacceptable pour des pays dits démocratiques».

A l’entame de leurs propos, les signataires de la lettre notent que des dirigeants de 47 pays du continent sont annoncés pour cette rencontre, prenant acte de l’absence d’Etats tels que le Zimbabwe, le Soudan, la Guinée Bissau, l’Egypte et Madagascar. Un choix révélateur, à leur sens, d’une réalité : «Ces pays n’ont pas de bonnes relations avec les Etats-Unis ou sont suspendus de l’Union africaine», notent-ils en guise de justification. D’où leur interrogation : «Est-ce à dire que tous ceux qui seront présents sont exempts de reproches au regard de ce seul critère ? Est-ce là, l’aune à laquelle les Etats-Unis d’Amérique, nation puissante, évalue ses pays partenaires ?», interrogent-ils.

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