Le corps des fonctionnaires de la police nationale s’agrandit. Ils sont 1064 nouvelles recrues dont 101 filles à faire leur entrée au sein de la police nationale. Recrutés le 14 mars 2014 pour le compte de la promotion 2014, ces agents viennent de finir leur formation au Centre national d’instruction (CNI) de Kara et viennent d’intégrer le corps de la police. Une cérémonie de fin de formation s’est déroulée cette semaine au sein du camp militaire Général Améyi de Kara les renvoyant à leur nouvelle fonction.
Au cours de cette cérémonie, le chef d’Etat major des armées de terre, en renvoyant ces agents à leur fonction a assuré les autorités du pays qu’au vue de la formation et des contrôles que ces recrues ont suivi pendant toute la durée de leur formation, elles sont suffisamment préparées pour assurer le moment venu les difficultés liés à l’environnement particulier, aux conditions de travail, aux diverses contraintes inhérentes à l’exercice de leur futur responsabilité en tant que policier.
Il leur ensuite demandé de garder intacte le sérieux, la concentration, la cohésion et la discipline dont ils ont fait preuve durant leur formation.
La formation de ces agents s’est déroulée en deux phases : la première phase en tronc commun a consisté au renforcement des aptitudes physiques et morales des agents et la deuxième phase est marquée par trois catégories en fonction de l’option choisie.
Notons que la semaine dernière, le Commandant Amah Olivier, l’ancien directeur des services de renseignements togolais, a au cours du meeting organisée par le CST et la Coalition Arc-en-ciel dénoncé la formation commando dispensée à ces nouvelles recrues. « Ce n’est pas normal qu’on forme les gendarmes et policiers qui sont en contact direct avec la population comme des commandos cela veut dire qu’on considère la population togolaise comme des ennemis », avait-il déclaré.
Notons que la police et la gendarmerie sont les corps civils qui assurent la sécurité intérieure et notamment le maintien d’ordre et l’encadrement des manifestations publiques.