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Pour Gilbert Bawara, les députés ont rejeté « volontairement » les réformes et c’est le symbole de la démocratie
Publié le lundi 7 juillet 2014  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara


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Togo - Après la réaction de la classe politique sur le rejet du projet de loi sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles, c’est au tour du gouvernement de monter aux créneaux pour déclarer que les députés ont voté « sans aucune forme de contrainte ».

Reçu sur la radio Nana Fm, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales Gilbert Bawara, a estimé que le fait qu’il y ait des divergences d’opinion à l’Assemblée, et que ce parlement prend des décisions indépendamment du gouvernement, ce qui, selon lui, est « la preuve que la démocratie est en marche au Togo ».

Pour lui, les députés agissent en fonction de leurs convictions politiques, et peuvent prendre des décisions s’ils les jugent utiles, dans l’avantage des populations qui leur ont donné mandat de les représenter au parlement.

« Il serait dédaigneux de dire aux députés à travers des menaces, comme le suggère nos amis de l’opposition, de voter des décisions du gouvernement à l’Assemblée. Même si chaque parti peut conseiller ses députés et les exhorter à aller dans un certain sens, on ne peut pas leur dire impérativement et absolument ce qu’ils doivent faire », a soutenu le ministre Gilbert Bawara.

Le ministre condamne par ailleurs la position des députés de l’opposition parlementaire, qui selon lui, n’ont pas fait de compromis sur les sujets qui étaient inscrits dans les réformes, alors que ceux du parti au pouvoir ont concédé « beaucoup de choses ».

« Tout le monde peut constater que le gouvernement a agi constamment dans un souci d’ouverture, dans un esprit équilibré et dans un souci de recherche de compromis. L’opposition cependant n’a fait preuve d’aucune ouverture et de compromis sur aucun point. Elle est restée ferme, intransigeante, et dans la surenchère», a-t-il fait remarquer.

Face à l’actualité, le ministre soutient également que rien n’oblige le gouvernement à démissionner, ou ne contraint le président de la République à dissoudre l’Assemblée comme le prétendent des partis de l’opposition.

« Il faut craindre que s’il n’y a pas d’esprit de tolérance, de compromis, on parlera de démocratie mais la démocratie va peiner à s’installer véritablement dans le cœur des citoyens », conclut le ministre qui soutien que la population a aussi d’autres préoccupations importantes su lesquelles il faille se pencher.

Gaël N.

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