Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Virus Ebola en Afrique de l’ouest: un grave danger plus qu’il n’y paraît (PAX AFRICANA)
Publié le lundi 7 juillet 2014  |  PAX AFRICANA


© Autre presse
Edem Kodjo, ancien Secrétaire général de l’OUA, ancien premier ministre et aujourd’hui Président de la Fondation « Pax Africana


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


"Depuis le début de l'année 2014, une épidémie d'Ebola (fièvre hémorragique), -la pire que n’ait jamais connue le continent africain de l'avis des spécialistes-, avec comme foyer la Guinée, ébranle les mesures sanitaires en Afrique de l'ouest. A ce jour, au moins 467 décès ont été recensés sur un total de 759 cas signalés et confirmés en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone (des pays voisins du foyer de cette épidémie).


Soit 38% de décès supplémentaires dus à cette maladie, par rapport au dernier pointage réalisé fin juin 2014, selon l'OMS. La circulation quotidienne des biens et services dans cette partie de l'Afrique expose ses habitants à une généralisation de ce mal sanitaire, même si des mesures d'urgence ont été activées ou réactivées par la plupart des Etats d'Afrique occidentale.


La prévention de la contamination a même poussé d'autres pouvoirs centraux relevant d'autres sous-régions africaines à intensifier des contrôles sanitaires stricts à leurs différentes frontières.


Cependant, la porosité des frontières en Afrique de l'ouest fait craindre le pire. La Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali et le Sénégal (plus proches du foyer de cette fièvre) ont, à ce sujet, été appelés par des instances sanitaires sous-régionales à s'armer plus particulièrement de mesures préventives, à ce stade de l'épidémie.


PAX AFRICANA (Forum Panafricain pour la Paix et le Développement) interpelle les partenaires et Etats impliqués dans la lutte ou prévention de cette épidémie en Afrique de l'ouest à accroître leurs efforts concertés pour lui barrer la route. Il en va surtout de la préservation de la réputation de l'économie ouest-africaine, car une survivance ou une plus grande propagation du virus Ebola saperaient les rendements des activités économiques, bases de la croissance régionale.


Après six mois de combat régional contre cette épidémie, il urge surtout, en Afrique de l'ouest, de mettre un accent particulier sur la sensibilisation des populations à la base et des zones rurales via une communication idoine.

Cette réorientation de la prévention ou de l'élimination du virus Ebola s'avère incontournable, dans la mesure où l'OMS (Organisation mondiale de la santé), à travers une Conférence ministérielle consacrée à ce mal sanitaire à Accra (Ghana, début juillet 2014), a attribué la propagation continue du virus Ebola dans l'ouest de l' Afrique à l'entretien de pratiques culturelles et croyances traditionnelles comme les rites funéraires. C'est aussi l'occasion d'encourager en Afrique l'intensification de la recherche universitaire mutualisée portant sur les maladies tropicales. Il est presque impossible d'aboutir à des résultats tangibles en la matière, sans une coopération universitaire panafricaine.


L'urgence est de mise face aux conséquences grandissantes de cette fièvre hémorragique, au regard de la dernière alerte lancée par l'OMS sur le sujet: « L'épidémie va durer encore plusieurs mois», alors que l'ONG internationale MSF (Médecins sans frontières) parle d'une « épidémie hors de contrôle »!"


Fait à Lomé, le 07 juillet 2014

La Fondation « PAX AFRICANA»

** Portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et présidée par Edem KODJO, ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.


Elle fait du panafricanisme la pierre de touche de ses actions. Elle procède à l’analyse des conflits et à leur prévention au moyen de la négociation ou de la médiation. Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.


CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr





 Commentaires