Une séance de restitution des travaux des états généraux de la presse togolaise tenus du 30 juin au 2 juillet à l’INFA de Tové à Kpalimé (environ 120 km au de Lomé), s’est déroulée ce lundi à la rédaction de Savoir News, la première Agence de presse privée au Togo.
La séance a été animée par Mme Ambroisine Mêmèdé, directrice de ladite Agence. C’est elle qui avait pris aux assises de Kpalimé.
Au cours de la rencontre, Mme Mémédé a exposé aux journalistes de l’Agence, tous les points débattus lors de ces états généraux : les thématiques, les communications, les travaux en commissions, les restitutions en plénière, les recommandations etc…, sans oublier les +potins+ (l’ambiance qui a prévalu, les petites failles dans l’organisation, les petites coupures d’électricités….).
Elle a surtout mis l’accent sur certaines communications qui ont retenu l’attention des participants. S’agissant des recommandations, les journalistes ont été longuement entretenus sur la convention collective et les points concernant les journaux en ligne (+nouveaux médias+).
"Il était très important de partager avec les journalistes de notre rédaction, les travaux de ces assises, car c’est un événement très important et tous les journalistes doivent être au même niveau d’information. Chaque journaliste a reçu dans sa boîte électronique, une copie du rapport général rendu public", a déclaré M.Mêmèdé, à la fin de la séance.
"La rédaction de Savoir News mettra tout œuvre pour publier toutes les recommandations issues des assises de Kpalimé, comme nous l’avions fait pour les recommandations de la Commission Vérité, Justice et réconciliation (CVJR)", a-t-elle souligné.
Rappelons que quelque 223 journalistes et des patrons de presse (secteurs public et privé), ainsi que des experts venus du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la France ont pris part à ces états généraux placés sous le thème : "Le pari de la professionnalisation".
Le Patronat de la Presse Togolaise (PPT), l’une des associations regroupant des patrons de la presse privée, avait boycotté ces assises, dénonçant des "irrégularités de fond et de forme" dans l’organisation.