Les derniers événements survenus à l’Assemblée Nationale viennent d’ouvrir les yeux aux togolais sur les intentions réelles de l’opposition togolaise quant aux réformes institutionnelles et constitutionnelles souhaitées par tous. L’intransigeance avec laquelle ces messieurs et dames de l’opposition parlementaire ont fait montre par rapport à l’immédiateté de l’application des réformes, surtout en ce qui concerne le mandat présidentiel laisse penser que l’opposition en général et l’ANC en particulier ont peur d’affronter Faure Gnassingbé dans les urnes.
A l’annonce du projet de loi du gouvernement introduisant les réformes sur le mode de scrutin et le mandat présidentiel, l’opinion publique, nationale et internationale, même celle de l’opposition a salué le courage du Président de la République. Mais La joie de tout ce beau monde, surtout celle des militants de l’opposition, a été de courte durée. Leurs leaders ne voyaient pas la chose de la même façon. Ne pensant qu’à eux et à eux seuls, ils ont été intransigeants sur l’application immédiate des réformes, notamment de la réforme sur le mandat présidentiel. ”Faure Gnassingbé ne doit plus se présenter en 2015 ou rien” tel a été leur slogan.
Usurpation et mépris du peuple
A y penser sérieusement, on pourrait se poser la question de savoir de quel droit ces messieurs agissent de la sorte, mettant en péril la vie de toute une nation ? La réflexion sur le sujet s’impose car l’attitude des opposants togolais frisent désormais la paranoïa. Voilà des réformes que tout le monde souhaitaient, eux plus que toute autre personne.
“Nous voulons les réformes, surtout la limitation de mandat et le mode de scrutin. C’est ce que le peuple togolais veut pour le moment”, déclarait Alphonse Kpogo du CST lors des manifestations des rues des 27 et 28 Juin dernier, soit quelques jours avant le débat sur le vote des réformes. Alors, si c’est ce que l’opposition veut et partant, le peuple, pourquoi alors chercher la petite bête?
L’exigence de l’immédiateté de l’application des reformes sur le mandat présidentiel cache mal la peur des leaders de l’opposition à affronter Faure Gnassingbé dans les urnes.On se rend compte que la peur a changé de camp depuis que le gouvernement a envoyé le projet des reformes à l’Assemblée Nationale. Vu que le Chef de l’Etat leur a coupé l’herbe sous le pied en leur donnant ce qu’ils veulent, et n’ayant plus d’arguments à faire valoir, nos chers opposants s’accrochent à des menus fretins et les brandissent comme des menaces.
Hier, les réclamations de nos chers opposants visaient la durée du mandat présidentiel et le mode de scrutin.
Ce qui fut fait. Et alors, n’ayant plus de fonds de commerce pour alimenter leur plaisanterie, il va falloir trouver une pièce de rechange. Ce sera que le Président de la République ne se représente pas aux prochaines élections. C’est la nouvelle rengaine qu’ils ont à la bouche. Triste et dommage.
Faure Gnassingbé fait-il si peur, même avec les réformes demandées par l’opposition? C’est la grande interrogation au sein de la population togolaise.
Il est évident que les opposants n’ont pas l’étoffe nécessaire pour affronter loyalement Faure Gnassingbé dans les urnes. C’est pour cette raison qu’ils cherchent la petite bête à tout moment. Il est clair que le chemin sur lequel s’engage l’opposition en ce moment avec cette minuscule revendication lui est suicidaire. Elle creuse la tombe dans laquelle elle sera enterrée en 2015.
D’ailleurs, personne ne va pleurer sur le cadavre d’une opposition qui n’a fait que retarder le pays. Les signaux étaient déjà à l’orange lors des manifestations des 26, 27 et 28 Juin dernier.
Echec et Mat
De l’aveu même du coordonnateur du Collectif Sauvons le Togo (CST), la mobilisation populaire n’était pas au rendez-vous pendant lors des 3 jours de manifestation les 26, 27, 28 Juin dernier.””Le bilan de ces trois jours de manifestations est très positif, même si nous n’avons pas réussi à mobiliser autant de gens qu’en juin 2012” reconnait Zeus Ajavon dans une émission sur une radio de la place.
Ce qui semble être normal car les populations sont désormais plus mature que les opposants ne le croient. Les gens ont compris que leur manière de faire n’est plus la bonne et surtout, qu’ils ne veulent ces réformes là que pour leur propre intérêt qui n’est autre que celui d’arriver au pouvoir. Aveuglés et obnubilés par cet objectif, ils ne se rendent même pas compte du désintérêt de beaucoup de togolais de leur manière de faire. ”Nous souhaiterions que la population comprenne l’enjeu de la situation, pour que les prochains appels, elle se mobilise encore plus. C’est seulement de cette façon qu’on peut obtenir le changement dans notre pays.” a dit Zeus Ajavon. Tout est dit dans cette phrase. Un cinglant aveu d’échec qu’il ne veut pas admettre.
Si Zeus Ajavon estime qu’en 2014, veille d’une élection présidentielle et après presqu’un demi-siècle de combat politique, qu’il faille que le peuple comprenne encore l’enjeu de la situation, il devrait en principe, lui-même, se dire que l’opposition a échoué. Si pendant presque 25 ans de manifestations en tous genres, l’opposition togolaise en est encore à croire que les populations ne saisissent pas les enjeux de la politique togolaise, c’est qu’il y a péril en la demeure.
Cependant, on comprend qu’ils se voilent volontiers la face pour ne pas admettre qu’ils ont perdu du terrain. Comme dit l’adage :” il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir”.
Il est très intéressant que cet aveu d’échec de mobilisation et de désintéressement de la cause de l’opposition sorte de la bouche de Zeus Ajavon. Jean-Pierre Fabre, Dodzi Apévon et les autres doivent savoir qu’ils ont échoué (ils le savent mais ils feignent de l’ignorer). Le peuple togolais a muri et depuis 2005 où Faure Gnassingbé est aux destinés de ce pays, beaucoup de choses ont changé, même si l’opposition ne l’admet que sous cape.
Aujourd’hui, tous les togolais ont pris conscience des efforts fournis par le Président de la République et de sa volonté de faire avancer le Togo dans sa marche vers une plus grande démocratie et un développement harmonieux pour le bien-être du peuple.
Rien que les urnes pour la vérité politique
Les populations des villes et campagnes du pays sont au cœur des actions du gouvernement. Elles vivent au plus près les bienfaits la politique de Faure Gnassingbé et ne se laissent plus berner par des opposants avec des propositions fantaisistes et illusoires. Que n’a-t-on pas promis à cette population depuis presque 25 ans? Quelles couleuvres n’a-t-elle pas avalé en suivant ces messieurs de l’opposition?
L’erreur est humaine. A un moment de l’histoire de ce pays, les populations ont cru aux chants de sirène de l’opposition avec toutes les conséquences qu’on connait. Répéter cette erreur serait une idiotie. Le peuple togolais n’est pas idiot. Il est plus qu’intelligent pour savoir que son salut ne viendrait pas de l’opposition. Alors, que Zeus Ajavon et ses compagnons de misères ne s’étonnent pas du fait que les togolais ne les suivent plus. Le temps où cette vaillante population va leur asséner le coup de grâce est proche.
En ce moment seulement, ils comprendront qu’ils sont arrivés au Terminus et qu’ils doivent descendre du train. Que les opposants acceptent les réformes proposées par le gouvernement. Les urnes parleront en 2015. S’ils sont vraiment du peuple comme ils le disent à longueur de journée, eh bien, ce peuple votera pour eux et désavouera ainsi Faure Gnassingbé dans les urnes.