Togo - Lancé en 2011, le programme d’Appui à l’Insertion et au Développement de l’Embauche (AIDE) a réussi à placer à ce jour 2468 jeunes diplômés, dans 396 entreprises, avec un taux d’insertion d’environ 10%. D’ici septembre qui marque la fin de la phase expérimentale du programme, il entend atteindre le nombre 3000 jeunes placés, et ouvrir la place à la phase suivante qui sera défini en fonction des résultats obtenus à la phase expérimentale.
Mais quel avenir pour ces jeunes ? Les acteurs du marché de l’emploi, soucieux de l’avenir des jeunes qui ont bénéficié du programme AIDE, ont réfléchi ensemble ce mardi sur les possibilités d’intégration définitive de ces jeunes, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
Conçu pour contourner le manque d’expérience professionnel auquel font face les jeunes diplômés sur le marché de l’emploi, le programme AIDE ne prévoit cependant aucune garantie d’insertion définitive des jeunes, d’où la nécessité de s’interroger et de s’inquiéter sur le sort de l’avenir des jeunes qui ont bénéficié du programme.
« Pendant 3 ans, nous avons placé les jeunes, certains ont été pris définitivement et d’autres non, c’est pourquoi nous avons jugé impérieux de prendre des dispositions idoines pour favoriser l’insertion définitive de ces jeunes, afin qu’ils ne retournent pas à l’Etat de chômage après cette premeière expérience », a souligné Gaston Batchey, directeur général de l’emploi.
Pour ce dernier, il importe de mettre en place un service d’appui pour suivre et écouter les jeunes, afin de trouver des mesures d’accompagnement pour ceux qui ont des idées innovatrices, et renforcer les techniques de recherche d’emplois des autres par des appuis et conseils appropriés.
Présent à l’ouverture des travaux, le ministre du Travail de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, John Aglo Siabi Kwamé-Kumah, a salué cette initiative qui renforce selon lui les efforts pour l’employabilité des jeunes au Togo.
Il espère par ailleurs de cette rencotre qui vient à point nommé, que des propositions concrètes soient formulées, afin qu’elles soient intégrées dans le document global du plan de relance du secteur de l’emploi.