Réunie le 25 juin dernier, la 15ème session des Etats membres de l’ONU (Organisation des Nations Unies) a élu entre autres membres devant siéger au Comité des Droits de l’Enfant, l’ancienne ministre togolais de la Santé (2003-2006) et actuelle vice-présidente de la Délégation spéciale de la ville de Lomé, Mme Suzanne Aho-Assouma. Elue pour un mandat de quatre ans, la présidente de l’ONG COSJEF (Comité pour la Scolarisation de la Jeune Fille au Togo), a raflé au cours du vote, 156 voix au lieu d’une majorité requise de 96 voix.
Pour plus d’uns, cette brillante élection de Mme Aho-Assouma n’est que la reconnaissance internationale d’une longue lutte en faveur des doits des enfants.
Fervente défenseur des droits des enfants et surtout de la jeune fille, la présidente de COSJEF est reconnu comme tel. Parcourant champs et vallées, villes et hameaux les plus reculés du Togo, elle s’est fait un nom en apportant une lueur d’espoir aux enfants en difficulté, aux jeunes filles déshéritées dans leur cursus scolaire. Des actions qui lui ont valu une élection au Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’enfant en 2013. Ce sont donc ces faits qui font dire que son élection n’est que la consécration d’un travail de terrain de longue haleine.
Outre Suzanne Aho-Assouma, huit autres membres de ce Comité des Droits des enfants de l’ONU ont été élus. Tous prennent fonction en février 2015.
Le Comité des Droits des Enfants est un organe international indépendant de l’ONU, qui contrôle l’application de la Convention relative aux Droits de l’Enfant par les Etats parties. Il est composé de 18 membres qui sont des experts indépendants de haute moralité et qui possèdent une compétence avérée en matière des Droits des enfants.