2025 est la nouvelle échéance que les dirigeants africains se sont donnés pour éradiquer la faim sur le continent. Réunis à Malabo la semaine dernière dans le cadre du 23ème Sommet de l’Union Africaine (UA), les leaders africains ont pris cet engagement qui leur a valu les félicitations du directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, qui a exprimé sa joie de les voir mettre la barre plus haut.
Cependant, dans une analyse des défis qui se pose à l’Afrique, l’organisation déclare sur son site internet qu’ « accroître la production vivrière en Afrique ne sera pas suffisant. L'insécurité alimentaire en Afrique est souvent le résultat d'un manque d'accès à la nourriture, et non pas de disponibilités insuffisantes.
De sorte qu'un enjeu clé pour l'Afrique consiste à adopter une approche plus globale comprenant des efforts d'amélioration de la production, mais aussi des investissements dans la protection sociale, tels que des programmes de transfert d'espèces assortis de conditions, des programmes d'argent-contre-travail et d'autres approches du même ordre.»
Ce sommet aura également été l’occasion d’évaluer et de penser aux voies et moyens de consolider le Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDA), une initiative basée sur la coopération régionale qui fête cette année son 10ème anniversaire.