Le rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi portant réformes constitutionnelles fera l’objet de réactions ce mercredi à Lomé.
Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) va animer une conférence de presse cet après-midi pour se prononcer sur ce rejet du projet portant modification d’une dizaine de dispositions de la Constitution Togolaise dont les plus importantes sont la limitation du mandat présidentiel à deux et le changement du mode de scrutin d’un (1) à deux (2) tours.
Placée sous le thème « les réformes constitutionnelles et institutionnelles sont un engagement du programme du gouvernement », cette rencontre avec la presse permettra à cette organisation de l’opposition togolaise de donner son actuelle position sur le rejet du projet de loi soumis à l’Assemblée nationale par le gouvernement.
Au lendemain de ce rejet, les responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dont Jean-Pierre Fabre ont effectué une tournée européenne explicative de ce rejet aux autorités de l’Union Européenne, a-t-on appris.
Les députés ayant voté pour ou contre ces réformes au bulletin secret, le CST rejette la responsabilité de ce refus des réformes sur les députés de l’Union pour la République (UNIR) au nombre de 62 sur 91.
Cet argument a été rejeté par le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Gilbert Bawara.
L’opposition parlementaire y voit un refus du pouvoir d’opérer les réformes. Pour le contrer, certains responsables de l’opposition, en l’occurrence le premier vice-président de l’ANC, Patrick Lawson propose que la seule voie qui puisse permettre de créer l’alternance en 2015 est l’union de l’opposition.
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