Une date, le 28 juin 2014, un lieu, l’évêché d’Atakpamé et sa grande salle remplie de militants et sympathisants, et un évènement, le lancement du MAPU-GO (Mouvement d’Appui pour le Parti UNIR dans le Grand Ogou). C’est dans ce décor que les filles et fils d’Ogou, gonflés à bloc, ont lancé les activités de ce mouvement qui vient en soutien aux ambitions du parti UNIR au pouvoir.
Et pour mieux situer l’assistance, le Coordonnateur Général de ce mouvement, Rodrigue Dodji Fongbemi n’y est pas allé par quatre chemins. Une seule phrase a suffi pour résumer le bien-fondé des assisses de lancement du mouvement.
« Nous avons pris l’engagement de créer le Mouvement d’Appui pour le Parti UNIR dans le Grand Ogou, non seulement pour contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs fixés par UNIR et au rayonnement de la politique du Chef de l’Etat dans notre région, mais aussi à la mutualisation des ressources, compétences et relations de nous tous pour créer les conditions idoines à l’épanouissement des jeunes et des femmes laborieux, ainsi qu’à renforcer la cohésion et l’unité des filles et fils du Grand Ogou », avait-il indiqué dans son discours de circonstance.
Celui-ci, devant ses aînés, des députés, nouveaux comme anciens, ministres ressortissant de cette localité, des cadres, des responsables civils et administratifs, qui se sont mobilisés à fond, est revenu sur des signes qui d’après lui ne doivent pas tromper dans la perche qui est tendue depuis plusieurs années à des fils du Grand Ogou par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Il a cité entre autres faits, l’ « Appel d’Atakpamé » en juillet 2007, à se départir des divisions, des rancœurs et des querelles politiciennes, à bannir de son comportement la violence pour que plus jamais ne coule le sang d’un fils ou fille togolaise dans la lutte politique, « l’acte fondateur du parti UNIR le 14 avril 2012 », « la nomination de Mgr Nicodème Barrigah, évêque d’Atakpamé » pour conduire les travaux de la CVJR (Commission Vérité, Justice et Réconciliation), celle « de Me Yacoubou Hamadou, un fils de l’Ogou comme ministre en charge de la mise en œuvre des recommandations de cette commission », et enfin « la désignation de Georges Aïdam », pour conduire l’exécutif de UNIR depuis sa naissance.
Ce sont là des hauts faits qui, selon la conviction de M. Fongbémi et du bureau du MAPU-GO, ajoutés aux atouts géographiques et agricoles du Grand Ogou et à la réalité selon laquelle, les natifs de cette partie du Togo sont des jeunes laborieux travailleurs, doivent permettre, si l’on conjugue ensemble les efforts, le plein épanouissement de la localité.
Il a également salué le fort engagement des aînés, entre autres l’ancien député Joseph Akoda, le ministre Yacoubou Hamadou, Georges Aïdam et autres cadres… pour leur hauteur de compréhension que c’est à l’unisson que l’on peut réaliser de grandes choses et dont l’appui à la réussite de la fédération des énergies autour du MAPU-GO n’a pas été défectible.
Pour mission et vision, le MAPU-GO compte « œuvrer à l’épanouissement du parti UNIR et des populations dans les trois préfectures du Grand Ogou, et y instaurer une démocratie apaisée et consolidée par la culture de la convivialité, la fraternité et un développement harmonieux et durable ». L’on se lance aussi le défi de « faire gagner le parti au pouvoir, la présidentielle de 2015 à plus de 70% dans le Grand Ogou » et « faire de cette partie du Togo, le fief de ce parti ».