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Violences faites aux femmes au Togo L’UNFPA, le ministère de l’Action sociale et des chefs religieux et traditionnels en parade contre le fléau
Publié le mercredi 9 juillet 2014  |  Telegramme 228


© Autre presse
Justin Koffi, Représentant résident de l’UNFPA au Togo


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Selon de récentes données statistiques, les violences faites aux femmes au Togo sont toujours d’actualité et sont à plus de 91% psycho-morales, 34% économiques, 41% physiques, 33% sexuelles. C’est donc pour agir contre cet état de choses que les l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) et le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’alphabétisation, ont organisé hier mardi à Lomé, un atelier sur les argumentaires religieux et traditionnels.


Ouverts par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’alphabétisation, Mme Dédé Ahoéfa Ekoué, ces travaux ont connu la participation de quelque 70 religieux (chrétiens et musulmans) et chefs traditionnels. Elle a situé ces travaux dans « la lutte contre les violences basées sur le genre qui affectent principalement les femmes et les filles ». Elle a justifié le choix des participants par l’aide qu’ils apportent déjà aux autorités dans « la sensibilisation dans leurs communautés mais aussi par la résolution des cas de violences basées sur le genre ».

Pour la ministre Ekoué, « il ne s’agit plus de ce qui se faisait, il s’agit de prendre une vitesse d’accélération et pour cela nous avons besoin de convaincre les fidèles de chaque religion que la violence à l’égard de la femme ou de la fille est inacceptable même dans leurs religions. Cet atelier est l’occasion pour nous d’attirer un levier important, le levier de la religion pour assurer une mobilisation sans précédant de nos populations en faveur de la lutte contre les violences basées sur le genre ».

A sa suite, le Représentant-résident de l’UNFPA, Dr Justin Koffi a regretté le fait que les violences basées sur le genre sont toujours d’actualité et tendent à être banalisées. C’est donc pour ce faire qu’il faille impliquer profondément les leaders d’opinion notamment les chefs religieux et traditionnels.

Les participants à ces travaux ont ressorti trois argumentaires religieux et traditionnels devant contribuer efficacement à la lutte contre les violences basées sur le genre. Et selon une étude récente, dans les pays africains 88 à 99% des gens sont affilié à une religion. D’où la nécessité d’impliquer les leaders religieux à cette lutte.

P.S, Lomé

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