Un projet de réduction des risques environnementaux et sanitaires de l’activité des vendeurs de l’eau de forage dans le grand-Lomé (PRRESAF) a été officiellement lancé ce mardi 8 juillet à Lomé. Financé à hauteur de trois cent mille Euros, environ 200 millions de F CFA pour un montant total de près de trois cent trente-quatre mille Euros soit 89,87% par l’Union européenne, le projet vise à fédérer les acteurs institutionnels, associatifs et communautaires autour des enjeux et des défis partagés. Le coût éligible à la charge de l’ONG – EAA s’élève à près de 34 mille Euros soit plus de 22 millions de FCFA.
Le lancement dudit projet a été marqué par la signature d’un accord entre l’ONG Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) et la délégation de l’Union Européenne au Togo.
Le projet va permettre de « réglementer » le secteur des vendeurs d’eau de forage.
Il consistera à réduire les risques environnementaux et sanitaires de l’activité des vendeurs de l’eau de forage dans le grand-Lomé. Les acteurs de ce secteur vont être sensibilisés sur les risques de maladies hydriques.
Plus de 500 mille habitants du grand-Lomé s’approvisionnent en eau ‘’potable’’ par le biais des vendeurs de l’eau de forage. Bien que louable, le service rendu par ces vendeurs et la question de la « qualité de l’eau» se posent avec acuité. Le PRRESAF se veut un système de « contribution à une meilleure gestion intégrée de la ressource en eau du bassin côtier du grand-Lomé», a indiqué Waïd Lawani, Représentant-résident de l’EAA au Togo.
Cofinancé par la délégation de l’Union Européenne au Togo, à hauteur de 26 millions d’euros, le projet couvrira une période de trois ans. Cette action de proximité en faveur des communautés urbaines du grand-Lomé, consistera également à renforcer les capacités d’interventions des vendeurs sur l’exploitation des nappes, recenser les vendeurs en vue de la professionnalisation du secteur.
«Loin d’être une opération de « règlement de compte »avec les vendeurs, ce projet nous permettra le suivi de la qualité de l’eau consommée par les populations et accompagner les vendeurs», a rassuré Arokoum Aklaessor, SG du ministère de l’équipement rural.
Au terme de ce projet, l’agence Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) entend «assainir» le secteur des vendeurs de l’eau de forage.