Les maux de la presse togolaise ont été passés à la loupe du 17 au 19 septembre 2013 en présence des responsables des organisations de la presse nationale et internationale à Lomé.
Après analyses, les animateurs de la presse privée togolaise ont décortiqué certains maux dont souffrent leur profession : le non respect des règles de confraternité, l’orgueil, la bipolarisation aigue, la précarité économique, la méfiance, la mauvaise foi, le non-respect de la vie privée des citoyens, le manque de formation, le manque d’organisation, etc.
Les confrères de la sous-région (le Sénégal (Sadibou Marong), le Nigeria (Peter N’Kanga et le Benin (Agapit Maforikan et le doyen Soulé Issiaka) ont demandé aux journalistes togolais de se fondre en une seule organisation pour mieux défendre leurs droits.
« Il faut un bloc compact des organisations de presse ou une union des syndicats de presse pour mieux défendre leurs droits », a souhaité le journaliste sénégalais, représentant de la Fédération internationale des journalistes, Sadibou Marong.
Le président de l’Observatoire togolais des medias (Otm), Augustin Sizing a souhaité la gratification des meilleurs journalistes pour encourager les hommes de médias à plus de professionnalisme.
L’atelier d’échanges du Haut commissariat aux droits de l’homme a pris fin ce jeudi 19 septembre 2013 avec une résolution plus une recommandation.
Notons que, comme nul n’est roi chez soi, les journalistes togolais vont prendre en compte l’exhortation de leur confrère sénégalais.