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TOGO: L’ANC répond à ses détracteurs
Publié le lundi 23 septembre 2013  |  AfreePress


© Autre presse par DR
l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), parti membre du CST


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À l’occasion de sa marche hebdomadaire de protestation contre le pouvoir de Faure Gnassingbé organisée ce samedi dans les rues de Lomé, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a saisi l’occasion pour répondre à ses détracteurs et à ceux qui critiquent « son manque de programme de société ». L’ANC dispose d’un programme de société et tient à le faire savoir à ses détracteurs, ont indiqué les leaders de ce parti.
« Quand nous aurons le pouvoir nous mettrons en place notre programme pour conduire ce pays », a lancé Jean-Pierre Fabre (photo) du haut du podium et de préciser : « c’est un programme que nous améliorons tous les jours et ceux qui pensent que nous n’avons pas de programme, sont nos adversaires, nos détracteurs ».
« Il n’y a pas longtemps, j’ai rencontré un diplomate allemand qui cherchait à avoir une idée sur notre programme de gouvernance. Je lui ai simplement dit que c’est tout d’abord l’instauration de l’État de droit et les autres suivront et c’est également la position de notre regroupement », a-t-il indiqué.

Pour Me Isabelle Ameganvi, 2e Vice-présidente de l’ANC, la question n’est pas de savoir si le parti de la "chaîne et de la bougie" dispose d’un programme de société. La question, pour elle, est de savoir si le gouvernement en place a lui, un programme de société pour le pays. « La question est si eux (les tenants du pouvoir) ont un programme de gouvernance pour que le pays ne se retrouve dans cet état de délabrement ? », s’est-elle interrogée.
Sur le même sujet, Francis Pédro Amouzou s’est voulu plus précis en déclinant quelques axes du futur programme de l’ANC. « Nous avons à l’esprit qu’en prenant le pouvoir, les routes vont être construites par les forces de l’ordre qui perdent leur temps à gazer les populations. Nous allons les utiliser pour faire des activités champêtres après qu’on leur aurait trouvé des tracteurs puisque nous avons beaucoup de terres qui ne sont pas exploitées », a déclaré le patron du journal le Crocodile et chargé à la communication du CST.

Bernard A.

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