« Si j’étais le président de la HAAC, 80 % des organes de presse disparaîtraient », disait Kouméalo Anaté (photo) à la veille de sa nomination au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation Civique.
La nouvelle ministre en charge du portefeuille de la communication faisait cette déclaration l’occasion d’une rencontre d’échanges et de renforcement des capacités des acteurs et professionnels des médias sur la liberté d’opinion et de la presse organisée du 17 au 19 septembre dernier par le HCDH.
Une sortie médiatique qui n’a pas été du goût des professionnels des médias qui commencent par exprimer leur crainte à l’égard de celle qui est chargée de veiller aux intérêts de la presse au sein du nouveau gouvernement.
L’ancienne directrice de cabinet au ministère de l’Enseignement supérieur est présentée comme un « danger » pour le secteur et le journal l’Alternative appelle dans son dernier numéro, la presse à la vigilance. « Les journalistes togolais savent désormais à quoi s’en tenir », indique le journal.
Bernard A.