Les professionnels de la Justice togolaise sont du 8 au 11 juillet à Lomé, à l’école de l’application informatique des chaines judiciaires notamment pénale, civile, sociale et commerciale du Sénégal pour rendre plus efficient le fonctionnement du système judiciaire du pays. Cette formation est un volet du projet d’équipement en matériels informatiques et d’une composante logiciel pour développer des applications des chaînes judiciaires.
Ces applications prennent en compte la gestion des dossiers à partir de l’enregistrement de la requête ou de la plainte jusqu’au prononcé du jugement. Elles font intervenir des mécanismes d’autonomisation des tâches dont les éditions du rôle, de la qualité et de factum.
La démarche vise la rapidité dans le traitement des dossiers avec l’automatisation des procédures, la possibilité d’appréciation de la performance des acteurs judiciaires ou des juridictions.
Elle donnera la possibilité aux avocats et aux clients, de suivre l’évolution de leurs dossiers et de contrôler la légalité des délais de détention et la maîtrise de son flux à travers l’informatisation des prisons.
Il est essentiellement question de mettre en place un réseau informatique en vue de permettre à la justice d’améliorer son organisation et de stocker ses données pour augmenter la productivité et l’efficacité de ses services. C’est une nouvelle ère de professionnalisation de traitement des dossiers de la justice qui naît.
Le PNUD appuie cette initiative pour permettre au Togo de mettre en œuvre de manière efficace et efficiente son projet de modernisation de la justice, une politique de réforme qui traîne du plomb dans l’aile.
Le projet a démarré il y a déjà plusieurs années. A côté de la surabondance de la confiance chez l’autorité de mise en œuvre se trouve la méfiance des justiciables et des autres citoyens qui ne croient pas vraiment en une prise de conscience en vue de l’amélioration dans le fonctionnement de la justice même après les réformes.