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Le CST impuissant face au rejet de loi des réformes fait recours à la communauté internationale
Publié le vendredi 11 juillet 2014  |  Nap afrique monde


© aLome.com par Parfait
La coordination du CST ne cesse de s’inquiéter quant ả l’issue du "dialogue Togotelecom 2".


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Le Collectif Sauvons le Togo (CST) au cours d’une rencontre avec la presse mercredi à Lomé, suite au rejet par la majorité parlementaire du projet de loi portant réformes constitutionnelles, a interpellé la communauté internationale et les partenaires techniques et financiers du Togo afin qu’ils interviennent dans la résolution de crise politique togolaise.

« Dans l’intérêt de la paix et de la réconciliation nationale, les populations togolaises appellent les partenaires du Togo, notamment, la CEDEAO et le G5 groupe des cinq (France, Allemagne, USA, PNUD et UE) (G5), à aider le pouvoir exécutif à prendre la juste mesure de ses engagements et à les honorer », a indiqué les propos liminaires, au cours de cette rencontre.

« Le rejet du projet de loi des réformes constitutionnelles par l’Assemblée nationale le 30 juin dernier est une véritable supercherie du pouvoir UNIR/UFC à honorer les engagements pris devant le peuple togolais. C’est un élément d’aggravation de la longue crise politique et cette situation présagerait des violences lors des élections », a déclaré en substance, le coordonnateur du CST, maître Zeus Ajavon.

« Qu’on ne nous dise pas que le parlement a agi de façon démocratique, ce qui a été fait le 30 juin dernier, où les députés de l’Union pour la République ont rejeté un projet envoyé par le gouvernement qu’ils sont censés soutenir, ça n’existe nulle part au monde », a insisté le coordonnateur.

En réponse à l’information selon laquelle lors des travaux en commission des lois les députés de l’opposition parlementaire ont exigé que la loi qui sera votée soit d’applicabilité immédiate, le CST a fait savoir qu’aucune proposition n’a été faite en ce sens en commission pour introduire une disposition « transitoire » dans le projet de loi.

« Dans le texte du gouvernement, il n’y a aucune mention de date à laquelle le texte doit prendre effet. Nous avons dit que ce que nous acceptons, c’est ce que propose le gouvernement, surtout aux deux points, notamment la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin à deux tours », a déclaré maître Adama Doe Bruce de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).

Le CST refuse ainsi de porter la responsabilité du rejet en déclarant qu’il ne s’agit pas « d’un problème d’obtention d’un vote à une majorité qualifiée de 4/5 de l’Assemblée Nationale, mais d’un problème éminemment politique entre un gouvernement et sa majorité ». Le Collectif rejette ainsi l’accusation selon laquelle l’article 59 sur le mandat présidentiel serait à l’origine du vote défavorable du parti UNIR au pouvoir.

Cet article qui limite le mandat présidentiel serait rétroactif et empêcherait ainsi le chef de l’Etat actuel d’être candidat à la prochaine présidentielle. Selon les militants d’UNIR, l’expression «en aucun cas » est sujette à caution.

Article 59 nouveau : Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de cinq (05) ans renouvelable une seule fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux (02) mandats. Le Président de la République reste en fonction jusqu’à la prise de fonction effective de son successeur élu.


(NKA/2014)

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