Se prononçant la mi-journée de ce jeudi sur la situation politique au Togo, chez nos confrères de Radio Victoire, le premier vice-président de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) et député à l’Assemblée nationale togolaise, Patrick Banku Lawson, ne s’est pas montré défavorable à la solution d’une transition politique au pays de Faure Gnassingbé.
Selon cet opposant au régime RPT/UNIR, cette solution de transition proposée par certains acteurs est « une solution parmi tant d’autres ». Ceci pourrait faire l’objet de débat au cours du dernier dialogue si c’est qu’on laissait la chance au député non inscrit, Djimon Oré qui le soutient de prendre part aux travaux du dialogue Togo Telecom II du 19 Mai au 03 Juin 2014 et de développer ses idées.
Toutefois, cet ancien membre du bureau politique de l’UFC (Union des Forces de Changement) croit dur comme faire aux chances de l’opposition pour tenir la comparaison face au candidat de la mouvance présidentielle en 2015. Parlant de ces élections qui auront probablement lieu en moins d’un an, M. Lawson avertit : « Cette fois-ci, nous ne laisserons pas la chance au régime de nous tricher ». Et comme moyens pour faire bloc devant la machine à broyer du régime de Faure Gnassingbé, le responsable de l’ANC est toujours dans la dynamique populaire et compte sur la mobilisation des Togolais où qu’ils soient et quelque soit leur secteur d’activité pour surveiller les choses depuis le recensement électoral jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.
Malgré le rejet du projet de loi portant sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles par lequel tous les opposants ne jurent pour voir le cadre politique propice à des élections transparentes et à une alternance politique vraie, Patrick Lawson se refuse d’aller «quémander quoi que ce soit ».
« S’il ne tient qu’à moi, on s’organise avec notre peuple pour qu’on ne nous triche plus », a-t-il déclaré. Parlant de l’échec du processus devant aboutir aux réformes constitutionnelles et institutionnelles, il ne semble pas être surpris bien que les choses soient allées dans le bon sens jusqu’au dernier moment, c’est-à-dire au moment de passer à la soumission du texte au vote des députés de l’Assemblée nationale. Il dit savoir « qu’on finirait comme Ponce Pilate ». ce rejet du texte par les députés UNIR, la majorité sur lequel se base le gouvernement, montre à suffisance, selon lui qu’ « il y a un problème » et que l’Assemblée est indisciplinée. Et il pense que deux solutions s’impose, soit la dissolution de l’Assemblée ou encore celle du gouvernement pour avoir essuyé un tel revers.
Et pour finir, le vice-président de ce parti qui a toujours crié être le plus populaire du pays, informe que « l’union de l’opposition est en route. L’union est un combat. Nous y attelons et nous y croyons fermement ».
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