Le Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC) et le collectif « Sauvons le Togo » appellent le gouvernement à respecter « les engagements pris devant le peuple togolais et la communauté internationale .
Les députés de l’opposition sont revenus en détails sur les débats en commissions à l’Assemblée nationale. Sur la question de la demande d’une période de transition qu’aurait demandé le parti au pouvoir, la présidente du groupe parlementaire ANC-ADDI, Isabelle Ameganvi a catégoriquement démenti cet état de fait. Elle a affirmé que « dans le rapport, il y a une seule question qui a été posée. La question de la limitation de mandat avait fait débats, mais La question était de savoir s’il était possible à un président qui avait fait deux mandats, de repartir et revenir. »
Selon les députés du groupe parlementaire ANC-ADDI (opposition), même le seul consensus sur la possibilité des candidats à l’élection d’avoir une autre nationalité que celle togolaise a été rejeté, alors que les 7 députés UNIR de la commission des lois avaient voté pour cet article aux cours des travaux en commissions. Le député Doe Bruce a jugé tout le processus de « mise en scène. »
Rappelons que le 30 juin, sur les 91 députés présents à l’Assemblée Nationale, 63 d’UNIR (parti au pouvoir) ont rejeté les réformes introduites par le gouvernement.
Le FRAC et le CST ont rencontré la presse le 09 juillet à Lomé.