Investir dans les jeunes, tel est le thème de la Journée mondiale de la population ce 11 juillet.
Le Togo, à l’instar des autres pays de la sous région, a une population dont 60% ont moins de 25 ans. Avec un indice synthétique de fécondité de 4,8 et un taux de natalité de 2,8%, la population togolaise croît à grande vitesse et pose d’énormes défis de prise en charge, entre autres, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’emploi.
‘Face à cette situation, le gouvernement s’est résolument engagé, sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, dans de vastes programmes de développement qui ont permis d’enregistrer des avancées notables’, a indiqué la ministre de l’Action sociale, Dédé Ahoéfa Ekoué, lors du cérémonie à Tsévié où elle représentait son collègue de la Planification.
Elle a notamment cité le renforcement de la planification familiale et de la couverture vaccinale des enfants, le CARMMA.
Dans le domaine de l’éducation, le taux brut de scolarisation qui s’élève à environ 112% a vu une amélioration de l’indice de parité filles/garçons. C’est le résultat probant de la politique de gratuité de l’enseignement préscolaire et primaire engagée par le gouvernement, a-t-elle rappelé.
S’agissant du chômage des jeunes - 6,5% de la population active – Mme Ekoué a listé les initiatives courageuses parmi lesquelles le volontariat, les recrutements opérés dans le secteur public, les programmes d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes et la mise en place du Fonds national pour la finance inclusive (FNFI).
Enfin, concernant la lutte contre la malnutrition et la famine les autorités enregistrent des résultats significatifs grâce à la mise en œuvre du PNIASA ; une initiative d’ailleurs saluée par la FAO.
Mais Dédé Ahoéfa Ekoué n’a pas caché que d’immenses défis se posaient encore au Togo : ‘Ce tableau encourageant ne doit pas nous faire perdre de vue que notre pays doit encore faire face à de nombreux défis de développement qui risquent de limiter l’impact des efforts consentis si des mesures vigoureuses, pour beaucoup déjà prévues dans la SCAPE, ne sont pas rapidement mises en œuvre par tous les acteurs, particulièrement en faveur de notre jeunesse’.