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Armée togolaise : Gerry Taama refuse de «jeter le bébé et l’eau du bain»
Publié le lundi 14 juillet 2014  |  icilome


© Autre presse
Gerry Taama, président du Nouvel Engagement Togolais (NET)


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« L’armée est très bien appréciée à l’extérieur. Faisons en sorte que ce qui n’est pas bien disparaisse ». Ces mots sont ceux du président du NET (Nouvel Engagement Togolais), et parti membre de l’opposition togolaise et plus précisément de la Coalition Arc-En-Ciel, Gerry Taama.

Invité ce dimanche de l’émission 12-13 de nos confrères de Nana fm, il est revenu largement sur les réalités de l’armée togolaise que compte refonder le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé.

Tout en reconnaissant que les faiblesses et les comportements parfois néfastes de certains éléments des FAT (Forces Armées Togolaises), cet ancien élément de l’armée togolaise, converti en parfait homme d’affaire et politicien, Gerry Taama pense que « nous avons des forces de l’ordre et de sécurité efficaces au Togo ». Pour ce faire, il dit refuser « de jeter le bébé et l’eau du bain ». Car d’après lui, malgré les comportements décriés et répréhensibles dont certains éléments des FAT se rendent coupables, il y a lieu de tout mettre en œuvre pour que des acquis positifs soient conservés et que l’on se batte pour que cette armée devienne complètement républicaine.

Il a regretté la carence de communication autour des faits et gestes de l’armée. Il a dès lors conseillé, entre autres, la multiplication des journées portes ouvertes sur la grande muette togolaise.

Et à l’endroit de ceux qui pensent qu’en abordant le chantier de la refondation de l’armée, Faure Gnassingbé est en train de reprendre la main en utilisant cette armée pour conserver son fauteuil, il pense que c’est une bataille perdue d’avance. « Vu comment les choses se passent, le chef de l’Etat n’a pas l’avantage de reprendre en main l’armée », a informé ce membre de la Coalition Arc-En-Ciel.

Tout en conviant l’armée à cesser de donner l’impression qu’elle est au service de Faure Gnassingbé, le président du NET, fait comprendre à l’opposition que, quand elle « viendrait un jour au pouvoir, c’est avec la même armée qu’elle aura à composer ». C’est sa manière à lui de botter en touche toutes idées selon lesquelles il défend l’armée.

P.S, Lomé

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