Avec plus de 30 kilos de fournitures médicales et fort d’une volonté bien ancrée, Gilles Charvaux va quitter la France et participer à sa première mission humanitaire.
Pour cette escapade là, les bagages de Gilles Charvaux seront particulièrement chargés. Dans quelques semaines, cet ancien ambulancier columérien s’envolera vers le Togo « avec 33 kilos de matériel médical». Du matériel pour les perfusions et les sutures, mais aussi du gel hydro-alcoolique et des médicaments génériques collectés depuis février dernier auprès de différentes structures œuvrant dans le domaine de la santé (un hôpital, des laboratoires) ou de l’humanitaire (une association de Meaux). Le tout sera donné à un dispensaire à Kpalimé, la quatrième plus grande ville du Togo.
Gilles Charvaux va participer à sa première mission humanitaire loin de la Brie et a vu les choses en grand. « Je pars 10 mois, du 16 août au 17 juin. » Il faut dire que ce Columérien âgé de 41 ans en rêve depuis longtemps maintenant : « Partir faire de l’humanitaire, cela me trottait dans la tête depuis une vingtaine d’années. J’ai enfin décidé de sauter le pas et cela sera bientôt du concret. »
Sérieux
Du sérieux aussi. Il en faut pour réussir le pari de rassembler plusieurs dizaines de kilos de matériel médical et les fonds nécessaires à la mission. « Un site (Ndlr : http://fr.ulule.com/humanitaire-togo/) a été créé pour cela. 38% de mon objectif, à savoir 1200 euros, est d’ores et déjà rempli. Cela m’aidera à financer les frais de cette mission. »
Gilles Charvaux a aussi longtemps cherché le bon organisme à qui confier son argent. «Je pars avec l’organisme JVSM-Togo, une association togolaise fiable et sérieuse», souligne-t-il, sous-entendant qu’elle ne fait pas partie des nombreuses associations à vocation frauduleuse qui pullulent dans ce pays.
Un aller simple ?
Au dispensaire, la nouvelle recrue viendra épauler et renforcer l’équipe médicale en place, dans le cadre de soins notamment. «J’ai aussi demandé à être ambulancier pendant environ trois mois. » Reviendra-t-il à Coulommiers au terme de cette mission ? «Ce n’est pas sûr. M’installer là-bas ne me déplairait pas. Je n’ai pas vraiment de projet pour après. Je verrai s’il y a des opportunités…»
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