Dans un communiqué rendu public dimanche, le groupe hôtelier français Accor, a contesté la mise en oeuvre de la décision du tribunal de Lomé qui lui cause ‘un grave préjudice, comme à ses clients, fournisseurs et employés, tous devant quitter l'établissement dans l'incompréhension et l'urgence’.
L'Etat togolais, propriétaire de l’Hôtel Sarakawa, a décidé de lancer un appel d’offres pour confier la réhabilitation de l’établissement et son exploitation à un opérateur de renommée internationale dans la catégorie luxe. Il a malheureusement été contraint de demander par voie judiciaire l’expulsion d’Accor pour manquements à ses obligations contractuelles. Il faut préciser que les emplois et les contrats avec les fournisseurs seront préservés.
Depuis des années, le Groupe Accor a fait de l’hôtel Mercure Sarakawa sa vache à lait et transformé les clients en pigeons.
Dans ce dossier, les victimes sont les clients contraints de payer des prix exorbitants pour une qualité de service déplorable depuis une décennie.
Malgré les nombreuses plaintes concernant le manque d’entretien, la vétusté des chambres l’absence de climatisation ou de connexion internet, la direction du Groupe s’est toujours refusée à investir le moindre centime se contentant de réaliser des bénéfices ultra confortables.
Evoquer un ‘préjudice’ est tout simplement indécent de la part de cette société hôtelière.
Personne ne va s’apitoyer sur ce qui lui arrive aujourd’hui. A force de tirer sur la corde elle s’est finalement rompue.
La décision de la justice togolaise ne peut qu’entraîner l’adhésion de clients médusés par des années de suffisance.