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Gerry Taama conteste la «refondation» de l’armée
Publié le lundi 14 juillet 2014  |  AfreePress


© Autre presse
Gerry Taama, leader du NET


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- Le président du Nouvel Engagement Togolais (NET), Gerry Taama a déclaré sur les ondes de la radio Nana FM que la refondation de l’armée togolaise en cours « n’a rien de nouveau ». Pour lui, ce qui se passe aujourd’hui dans l’armée, « n’est qu’une réorganisation administrative d’un appareil militaire et sécuritaire qui par rapport aux enjeux actuels, a besoin d’être réorganisé».


L’ancien militaire fait une seconde qui lui permet de dire que la présentation par les Forces Armées Togolaise (FAT) des grands rapports au chef de l’Etat, est une « sorte de reprise en main» du chef de l’Etat sur l’appareil militaire.

« Avoir deux régions militaires, deux régions de gendarmerie et cinq secteurs militaires n’est qu’une réorganisation administrative qui permet d’une part de mieux collecter des informations sur le terrain et aussi un meilleur déploiement des forces armées, de police et de gendarmerie en cas de besoin pour répondre aux enjeux stratégiques de l’heure », a-t-il déclaré.

Pour lui, dans une République normale, le chef de l’Etat n’est chef suprême de l’armée que sur la base de la fonction. « Il n’y a pas à faire des conciliabules et de la main basse comme on en a eu à l’époque d’Eyadèma Gnassingbé où le président se réunit uniquement avec les officiers dans une salle hermétiquement fermée », a-t-il ajouté.

Cette refondation de l’armée selon lui, passe par la modernisation de l’armée, qui, a-t-il insisté, est d’abord matérielle, impliquant l’achat de choses « très » chères. « On a aujourd’hui du matériel qui est très hétéroclite et très vieux et qui a besoin d’être réadapté », a-t-il regretté.
A en croire l’ancien officier des FAT, démissionnaire en 2011, sur les rapports entre l’armée et le chef de l’Etat, on est encore dans les pratiques d’Eyadèma. Mais cela ne veut pas dire forcément que les militaires sont entièrement acquis à la cause du chef de l’Etat et que lors des élections, c’est lui qu’ils vont voter, a-t-il relativisé.

Le nouveau modèle instauré en début du mois de juin 2014 répond selon le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé à trois (3) impératifs principaux : garantir la souveraineté et la défense du Togo et de ses intérêts vitaux et préserver ses populations contre toute attaque extérieure et toute agression intérieure, assurer la meilleure cohérence possible et l’exploitation des renseignements et gérer au plus près la ressource humaine dans le domaine du recrutement et de la formation pour répondre aux retraitezs technologiques des matériels modernes.

Telli K.

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