La pratique périodique des feux de brousse, de l’agriculture itinéraire sur brûlis, les mauvaises techniques de récolte de certaines espèces à des fins de pharmacopée, le braconnage et le trafic illicite des spécimens d’animaux sauvages, etc. sont autant de causes qui sont à la base de la dégradation et de la perte continue de la diversité biologique au Togo.
Pour remédier à ce problème, le Togo en partenariat avec la Convention de Kyoto sur la biodiversité vient d’élaborer un outil pour parvenir à la disparition de ces pratiques. Il s’agit d’un document de Stratégie et Plan d’Action pour la Biodiversité (SPANB) qui sera un outil de mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique au Togo, selon Okoumassou Kotchikpa, Point focal de la Convention sur la biodiversité au Togo.
Entamé depuis 2012, le document en question est structuré en trois grandes parties selon l’analyse de Samarou Moussa, Ingénieur des Eaux et Forêts.
«Le présent document révèle l’importance de la biodiversité, montre le processus complexe de la dégradation de la biodiversité, illustre sur le plan multi-sectoriel les causes profondes, directes et indirectes de la perte de la diversité biologique et propose des mécanismes appropriés de conservation, d’utilisation durable et de partage équitable des ressources de la biodiversité en développant des partenaires efficaces », a mentionné Samarou Moussa.
Le Directeur de cabinet du ministère de l'environnement a explique que la Stratégie et le plan constituent un principal instrument de la mise en œuvre de la convention au niveau national et un processus par lequel le pays peut planifier pour faire face aux dangers menaçant la biodiversité et promouvoir son utilisation durable pour le développement national.