Le Ministère togolais de l’Environnement et des Ressources Forestières(MERF) s’est prononcé mardi sur les informations publiées au cours de la semaine dernières par certains journaux togolais sur l’existence d’un réseau de production de faux documents en vue de l’obtention de l’autorisation de produits forestiers en provenance du Ghana. Au cours d’un point de presse tenu mardi, ce ministère a éclairé et informé davantage les médias sur cette affaire et sur la gestion des ressources forestières dans le pays.
Des informations ont fait état de ce qu’un réseau de falsification des documents exigés en vue de l’obtention des autorisations d’importation des produits forestiers ligneux s’est créé au Ministère de l’environnement et des ressources forestières. Selon les sources le complot se nouerait au Ghana. Ces informations ont amené les premiers responsables du MERF a diligenté des missions au Ghana.
Plusieurs missions ont été envoyées au Ghana avec pour objectif de s’enquérir de la légalité des documents qui accompagnent les produits forestiers en provenance du Ghana. Cette mission a éveillé les soupçons selon un communiqué relatif à ce point de presse.
« Des informations obtenues auprès des autorités ghanéennes à l’issue de cette mission font soupçonner l’existence d’un tel réseau », a souligné Koffi Gnronfoun, Directeur des ressources forestières.
Suite à cette évidence, le MERF a fait sortir le 30 juin dernier une note de service portant suspension provisoire de la délivrance des autorisations de transport de bois naturels, ceci dans le but de tirer les choses au clair et de réorganiser le secteur.
De son côté, Robert Bakaï, Conseiller juridique dudit ministère a indiqué que les présumés coupables sont actuellement dans les mains de la police judiciaire pour la suite des enquêtes.