La Banque mondiale a accordé un prêt de 8 millions de dollars afin de promouvoir les études avancées en Sciences aviaires.
L’Université de Lomé disposera d’un Centre d’excellence africain (CEA) destiné à soutenir des filières d’enseignement spécialisées dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), mais aussi de l’agriculture et de la santé.
La BM a approuvé en avril dernier le financement de 19 centres d’excellence au sein d’universités localisées dans sept pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, pour une enveloppe de 150 millions de dollars.
La convention de prêt a été signée mardi à Lomé par le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Otèth Ayassor et le représentant de la Banque au Togo, Hervé Assah.
L’Afrique a besoin de forger ses propres solutions en matière de recherche et d’innovation, afin de s’atteler à ses défis de développement, qu’il s’agisse du changement climatique, qui impose de trouver de toute urgence des moyens d’améliorer les rendements agricoles, ou des maladies infectieuses, qui continuent de prélever un lourd tribut sur les familles et les économies.
Mais en Afrique, la proportion de chercheurs dans la population active reste excessivement faible : pour la recherche et le développement (R&D) par exemple, le Burkina Faso et le Nigéria ont un ratio de 45 et 38 experts par million d’habitants, contre en moyenne 481 et 1 714 respectivement en Amérique latine et Asie de l’Est.
Les nouveaux CEA représentent une solution régionale intégrée, économique et efficace visant à renforcer l’offre de services de R & D, dans un contexte de budgets publics restreints. La coordination et le partage de connaissances entre CEA seront assurés via l’Association des universités africaines (AUA), un partenaire régional incontournable qui a reçu, à cet effet, une subvention de 5 millions de dollars.