La manière dont les cours d’Anglais sont donnés dans les établissements scolaires du Togo pose beaucoup de problème. Cette langue étrangère qui est considérée aujourd’hui comme la langue mondialement la plus parlée, devrait être enseignée au Togo avec une méthodologie qui puisse permettre à l’apprenant non seulement de s’y intéresser, mais aussi de la maîtriser.
En effet, il ressort, que la manière dont le programme de l’enseignement de cette langue est conçu n’est pas vue de bon œil par certains enseignants qui estiment que pour les lycées, la partie compréhension des épreuves où on soustrait des mots, (« words missing »), qu’on demande à l’élève de retrouver exactement pour qu’on ait les textes originaux, c’est trop exiger d’eux. Pour ceux- ci, ils verront cette matière comme une bête noire, et du coup, vont se désintéresser d’elle. Ces enseignants qui soutiennent mordicus que cette façon de composer cet exercice n’est pas la bonne, avancent que même dans les pays où l’Anglais est la langue officielle, pour ce genre d’exercice, on propose des mots parmi lesquels l’élève est appelé à choisir ceux qui conviennent afin que le texte s’apparente à l’original. Selon une source, cette façon de composer les exercices de compréhension en Anglais permettra d’une part aux enseignants de mieux évaluer le degré de compréhension des élèves, et d’autre part stimuler chez les apprenants l’envie d’enrichir leur vocabulaire.
Contrairement à certains enseignants qui trouvent que la manière dont cette matière est enseignée au Togo laisse à désirer, d’autres soutiennent que c’est la meilleure méthode qui puisse permettre à l’apprenant de gagner en vocabulaire et de maîtriser cette langue. Cependant, à en croire un enseignant, il arrive parfois que certains de ses collègues, lors des corrections des épreuves d’Anglais au BAC II, n’arrivent pas à proposer même un seul mot correct. Et pourtant on soumet des élèves à cet exercice.
Il urge alors que la méthodologie d’enseignement de cette matière soit revue.
