Les vingt-quatre (24) femmes réunies au sein de l’Association d’Alphabétisation des Femmes Vaillantes de Gbényédji (AAFVG) ont organisé mercredi à Lomé une journée de réflexion sur l’avenir des femmes à la fin d’un semestre d’analphabétisation, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
L’objectif selon la présidente de ladite association, Lucie Gbényédji, c’est d’échanger sur la participation « citoyenne » des femmes contre la pauvreté. A l’occasion, ces femmes ont été soutenues par le Parti des Togolais d’Alberto Olympio dont l’une des priorités, est de lutter contre « l’obscurantisme ».
« Au cours de cette rencontre, nous avons discuté avec ces femmes sur leur rôle dans la lutte contre la pauvreté et nous les avons également écoutées sur les questions environnementales », a expliqué Mme Gbényédji avant d’ajouter que « l’école, c’est la vie ».
A travers ces cours d’analphabétisation, les femmes du quartier de Gbényédji (quartier de Lomé) qui n’ont pas eu la chance de fréquenter, apprennent plusieurs choses notamment la dictée, les calculs, la lecture française, la grammaire française, le civisme, l’environnement et les devoirs de citoyen.
Le Parti des Togolais a été représenté à cette cérémonie par Guillaume Coco, le délégué national chargé de la mobilisation.
« Notre présence ici ce soir est motivée par le fait que l’éducation de base est une priorité pour notre formation politique. L’un des maux qui ont fait périr ce pays, c’est le manque d’éducation et l’obscurantisme. C’est la culture que le pouvoir a toujours pratiquée pour plonger le peuple dans l’obscurité. Le fait que les gens vivent dans l’incivisme où ils confondent la chose publique à la chose privée, tout cela révèle l’ignorance de certaines valeurs que peut leur procurer l’éducation. Nous avons une marge très importante pour lutter contre l’ignorance », a-t-il soutenu.
Dès que le Parti des Togolais a appris qu’il y a une association qui fait le cours d’analphabétisation pour sortir le bas peuple de l’ignorance, a-t-il expliqué, la jeune formation politique s’est senti le devoir de supporter cette organisation des femmes.
