Le 16 septembre de chaque année est célébrée la journée mondiale de la protection de la couche d’ozone. L’évènement a été observé au Togo par une conférence-débat ayant pour thème « Une atmosphère saine, tel est l’avenir que nous voulons ». L’occasion de sensibiliser les populations de la nécessité de protéger la couche d’ozone.
Les experts ont en effet sensibilisé les populations à travers des thèmes dont l’un portait sur la problématique de la couche d’ozone et l’autre sur la situation des hydrochlorofluoro-carbones au Togo, « une substance très nocive pour la couche d’ozone. Cette substance est remplacée par d’autres éléments non polluants dans la réfrigération et dans le froid ».
Toujours en marge de cette célébration, plus de 500 agents des Douanes togolaises ont été outillés sur le contrôle de substances nocives. Plus de six cent autres techniciens sur « les bonnes manières pour éviter que les substances s’échappent lors de la réparation des réfrigérateurs et des climatiseurs. Les deux catégories d’acteurs disposent d’équipements nécessaires chacun pour sa tâche ».
La couche d’ozone ou ozonosphère désigne la partie de la stratosphère contenant une quantité relativement importante d’ozone. Son existence est démontrée en 1913 par les physiciens français Henri Buisson et Charles Fabry grâce à son interféromètre optique. Cet ozone est produit par l’action des UV, du rayonnement solaire sur les molécules de dioxygène à haute altitude. Le protocole de Montréal, signé en septembre 1987 puis révisé à Londres, Copenhague, Montréal et Pékin jusqu’en 1999, a préconisé une diminution des émissions de 50 % en dix ans. Sa ratification universelle (196 pays) a été atteinte en 2009, ce qui constitue un évènement puisqu’il est le premier traité environnemental international à atteindre ce statut.
L’Union européenne a proposé en 1989 une interdiction totale de l’utilisation des CFC (chlorofluorocarbure) durant les années 1990, qui fut approuvée par les États-Unis. L’Union Européenne s’est ensuite dotée d’outils juridiques, dont le récent règlement européen (1005/2009) visant à transposer le Protocole de Montréal en droit européen, tout en fixant des objectifs plus ambitieux de réduction ou d’interdiction de certains gaz détruisant la couche d’ozone.
Le Togo tout, comme beaucoup d’autres pays du monde sous-développé, ne produit pas tellement de substances nocives comme les pays industrialisés. Mais il urge qu’il y ait des actions de sensibilisation constante et accrue pour que tout le monde sache que sa contribution peut sauver la planète.