Sur les ondes de RFI ce jeudi, le premier vice-président de l’Union pour la République (UNIR), Georges Aïdam a déclaré ne pas comprendre pourquoi une loi votée en 2014 sera appliquée à un mandat qui a commencé en 2010 alors que, soutient-il, « le principe n’autorise pas la rétroactivité, surtout en matière constitutionnelle ».
C’est ce qui, selon lui, a justifié le vote rejet du 30 juin dernier du projet de loi soumis par le gouvernement à l’Assemblée nationale. Pour lui, les députés ont analysé en leur âme et conscience et ils ont trouvé que les sollicitations faites par l’opposition, demandant que dès que cette loi est votée, elle soit applicable immédiatement, n’étaient pas acceptables.
Pour ce qui concerne le cadre électoral, le responsable d’UNIR a mentionné qu’il n’y a pas de cadre légal « parfait » aussi bien aux Etats-Unis, en France que dans d’autres pays en Afrique.
« C’est vrai que l’UE avait souhaité que des améliorations soient apportées et c’est ce qui se fait. Tout le processus électoral est conçu de telle façon que les composantes de la classe politique y sont représentées dans tous les organes qui encadrent ces élections », a-t-il soutenu avant d’ajouter qu’on ne peut pas donner à un parti doté de deux députés ou qui n’en a pratiquement pas à l’Assemblée, d’avoir le même nombre de délégués au sein de la CENI que le parti UNIR qui a 62.
Si le choix du parti UNIR se porte en 2015 sur la personne de Faure Gnassingbé, qui est en train de boucler deux mandats à la tête du pays, « c’est sans complexe que nous le porterons candidat et nous l’amenerons à la victoire », a-t-il précisé.
Reçu sur les ondes de la même radio en début de semaine, Jean-Pierre Fabre, le président national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a clairement déclaré qu’il souhaiterait que Faure Gnassingbé ne se représente pas à la présidentielle de 2015.