Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Ecobank annonce aux marchés l’autorisation obtenue d’ouvrir une banque d’investissement au Kenya
Publié le vendredi 18 juillet 2014  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
Le siège d’ECOBANK ả Lomé.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans une note adressée aux marchés financiers du Nigéria (Nigerian Stock Exchange), Ghana (Ghana Stock Exchange) et de l'UEMOA (BRVM) le groupe bancaire panafricain Ecobank Transnational Incorporated a officiellement annoncé l'autorisation acquise du régulateur kényan des marchés de capitaux, d'ouvrir une filiale spécialement dédiée à l'investissement.

« Ecobank Capital (enregistrée sous la dénomination de Ecobank Development Corporation) est la branche banque d'investissement du groupe Ecobank ayant actuellement des bureaux à Abidjan, Accra, Lagos et Douala, et intervenant sur cinq bourses africaines: Ghana Stock Exchange, Nigeria Stock Exchange, Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d'Abidjan, Douala Stock Exchange et la Bourse des Valeurs Mobilières d'Afrique Centrale à Libreville »,peut-on lire dans le communiqué du groupe

Cette introduction d'Ecobank Capital au Kenya, s'inscrit dans la continuité de l'acquisition de la société de conseils en placement Iroko Securities Kenya Ltd en juillet 2013 et la demande par la suite d’une licence de banque d'investissement auprès de l'Autorité des Marchés de Capitaux en novembre 2013. « Les activités des sociétés, qui ont augmenté en Afrique de l'Est et les régions de la SADC, ont créé un environnement dynamique pour les services de banque d'investissement » a expliqué Ehouman Kassi pour justifier l'initiative.

Cette nouvelle branche du groupe cible exclusivement les arrangements relatifs aux obligations dans le domaine du pétrole, des télécommunications, des matières premières et de l’énergie en Afrique de l’est, à l’exclusion des marchés des actions où, de son avis, il y a une foule de conseil. Il y a peu, Albert Essien (photo), le nouveau directeur général d'ETI, indiquait que le groupe était prêt à injecter 8,6 milliards de shillings kényans (100 millions $) au sein de l’économie kényane en 2014.

Pourtant la partie n'est pas gagnée d'avance. Ecobank Capital entre sur un marché où d'autres acteurs sont déjà présents. On retrouve ainsi KCB Capital, la filiale investissement de Kenya Commercial Bank, la plus grosses banque cotée d’Afrique de l’est. Barclays Financial Services (Barclays Kenya), NIC Capital (NIC Bank), SBG Securities (CFC Stanbic, filiale de Standard Bank), Kingdom Securities (Coopérative Bank) et Ghengis Capital (Chase Bank).


Cette concurrence n'est pas des moindres dans la mesure le 17 juillet 2014, la Banque Centrale du Kenya (CBK), a rétrograde la taille d'Ecobank Kenya, la faisant passer de "Banque moyenne", à "petite banque".

Six ans après son entrée au Kenya, via l'acquisition d'East Africa Building Society, ETI a eu une aventure plutôt mitigé au Kenya. Dans son rapport, CBK relève que ses parts de marché sont descendues à moins de 1% (0,95% exactement). Dans le même temps, les dépôts de la clientèle ont baissé, passant de 21,4 milliards de shillings à seulement 13,8 milliards de shillings. Il apparaît aussi que le portefeuille clientèle a aussi maigri de plus de la moitié, passant de 36 000 comptes à 13 000 comptes.

Idriss Linge

 Commentaires