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Situation socio-politique délétère, les partenaires du Togo et la société civile inquiètent
Publié le samedi 19 juillet 2014  |  fabbi`s blog


© aLome.com par Parfait
Deux députés de l’ANC, Me DOE Bruce et Georges LAWSON


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Depuis le rejet du vote à l’assemblée sur les réformes par les députés de la majorité présidentielle, les voix ne cessent de s’élever. Le monde diplomatique et les organisations de la société civile s’inquiètent pour le Togo.

A l’occasion du 238e anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique le 4 juillet dernier mais commémoré la veille, Robert Whitehead, l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo au cours de la traditionnelle rencontre avec le gotha togolais toute tendance a invité les autorités togolaises à œuvrer que les élections présidentielles de 2015 soient plus équitables et plus transparentes.


L’ambassadeur américain qui jusqu’ici semblait caresser le pouvoir cinquantenaire dans le sens du poil donne l’impression de sortir de son hypnose. Le diplomate a fait part de sa déception face au vote de défiance des députés de Faure Gnassingbé à l’assemblée qui ont refusé d’entériner les reformes institutionnelles et constitutionnelles conformément à l’accord politique global d’août 2006. Robert Whitehead exhortent les acteurs politiques à trouver un compromis pour que les réformes se fassent. Sur le bout des lèvres le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Robert Dussey a soutenu que les contacts seront renoués pour faire aboutir les réformes.

D’une célébration à une autre et sur le même sujet, l’ambassadeur de France au Togo à l’occasion du 14 juillet a été on ne peut plus explicite et marqué son étonnement face à l’attitude des députés UNIR qui ont refusé de concéder le vote pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

«Nous avons été d’autant plus surpris, de voir, le 30 juin dernier, sous nos yeux incrédules, les députés de la majorité rejeter le projet de réforme constitutionnelle déposé par le gouvernement, alors même que cette réforme avait été annoncée par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale devant cette même Assemblée nationale quelques mois plus tôt. La majorité a donc mis en échec le gouvernement.

Par ce vote, l’Assemblée nationale a repoussé une nouvelle fois la mise en œuvre de l’Accord politique global signé par l’ensemble des forces politiques togolaises il y a déjà huit ans, alors que, cette fois-ci, on touchait enfin au but… Tout est donc, hélas, à recommencer… Alors que nous ne sommes plus qu’à huit mois de l’élection présidentielle… ». A soutenu l’ambassadeur français en fin de mission au Togo.


Toujours sur le sujet des réformes, dans une lettre adressée à Faure Gnassingbé, la plate forme justice et vérité, revient sur l’attitude des députés du parti au pouvoir et interpelle le chef de l’état togolais. Elle s’appuie surtout sur les recommandations de la CVJR pour rappeler au numéro 1 togolais que les réformes sont indispensables.

«Plusieurs missions diplomatiques, ainsi que les Togolais eux-mêmes, considèrent en effet que le pays traverse une situation fragile et que, pour poser des bases pour l’édification d’une architecture durable de paix et surtout donner à tous les Togolais des chances pour contribuer à la vie de la nation, il importe que les institutions et les règles qui régissent les processus électoraux ainsi que la vie démocratique soient plus consensuelles, plus crédibles et plus justes », peut-on lire dans la correspondance de ce regroupement de la société civile mis en place par le gouvernement et les partenaires pour le suivi des recommandations de la commission de réconciliation.

Le courrier signé par le professeur Magloire Kuakuvi et André Kagni Afanou prévient par ailleurs que les velléités de s’éterniser au pouvoir font le nid de tous les extrémismes et est source de conflits dans plusieurs pays en Afrique.

«… Nous savons pouvoir compter sur votre volonté et votre détermination à positionner le Togo au nombre des pays émergents qui, à l’instar du Sénégal, du Ghana et de bien d’autres, sont souvent cités en exemple pour le dynamisme de leurs systèmes démocratiques et la stabilité de leurs institutions », encourage la Plateforme.


Par ailleurs, une dizaine d’organisations de la société civile dans un rapport sur la situation des droits humains au Togo est revenue sur la question des réformes et établit un constat d’échec par rapport aux dialogues politiques mais aussi « échec dans les réformes constitutionnelles et institutionnelles ».

Des recommandations appelant à l’aboutissement des réformes sont formulées dans ce document d’une cinquantaine de pages élaboré par la société civile. Une dizaine d’associations ont réalisé ce document qui appelle vivement le pouvoir et l’opposition à trouver des solutions à la crise sociopolitique avant la présidentielle de 2015. Il s’agit de l’ATDH, ATDPDH, CSTT, CACIT, GF2D, GRAD, GSA, LTDH, UNSIT et SADD.

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