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TOGO: Réseau de falsification de document administratif/Le ministre de l’Environnement se défend sans convaincre
Publié le lundi 21 juillet 2014  |  Afrika Express


© Autre presse
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson.


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Togo : Suite aux allégations d’existence de réseau de falsification de document administratif : Le ministre de l’environnement se défend sans convaincre

Le Ministère de l’environnement a tenu ce mardi un point de presse à son siège. L’objectif de cette rencontre était d’apporter des explications sur les allégations de faux et usage de faux dans l’utilisation des documents administratifs en matière d’exportation et d’exploitation de produits forestiers. Après les premières investigations, les autorités du ministère livrent les premiers résultats, loin de convaincre.

L’information avait fait la une de certains médias il y a peu. En effet, depuis quelques semaines déjà, certaines parutions de la capitale togolaise ont fait cas de l’existence d’un réseau de falsification des documents administratifs exigés en vue de l’obtention des autorisations d’importation des produits forestiers ligneux. Ces informations ont amené les autorités du ministère de l’environnement et des ressources forestières à diligenter des missions au Ghana dont la dernière en date remonte au 19 juin 2014.

L’objectif de cette mission était de s’acquérir de la légalité des documents qui accompagnent les produits forestiers en provenance du Ghana. Les différentes informations obtenues auprès des autorités ghanéennes à l’issue de cette mission convergent avec les soupçons de la presse. Des faussaires arrêtés… Depuis des années, le Togo a conclu, avec ses voisins de l’Est et de l’Ouest, des accords en matière de gestion concertée des ressources naturelles et de l’environnement. Il s’agissait des accords d’engagement mutuel de lutte contre le trafic illicite de produits forestiers ligneux à travers les frontières des différents pays.


C’est au nom de cet accord et à la suite des déclarations de la presse que des actions ont été enclenchées par le gouvernement togolais pour démanteler ce réseau. Après les premières investigations le Ministre de l’environnement, représenté par son Conseiller technique chargé des affaires juridiques M. Bakai Hulbert, a livré les premiers résultats. « Les faussaires, les présumes sont, à l’heure actuelle, entre les mains de la police judiciaires pour être auditionné.

La situation est de plus en plus clarifiée et le ministère de l’environnement a une idée précise de ce qui se passe et de tous ceux qui sont concernés dans cette histoire de faux et usage de faux » a confié à la presse le représentant du ministre. Mais dans les faits, nos sources font cas de complicité avec des personnes internes au ministère, sujet esquivé habillement lors de la conférence de presse.

L’importation de bois suspendue… Dans le but de clarifier définitivement cette affaire, et de réorganiser le secteur, le ministère de l’environnement et des ressources forestières du Togo avait, en date du 30 juin dernier, pris une décision de suspension provisoire de la délivrance des autorisations de transport de bois naturels sur la base
des importations.

Une mesure conservatoire destinée à décourager les autres membres du réseau. Le ministère annonce, dans les prochains jours, une poursuite judiciaire contre toute personne qui se trouverait mêlée à cette affaire et envisage aussi des actions concertées avec le Ghana et le Benin en vue de juguler ces problèmes, maitriser les
procédures et les documents authentiques de chaque pays et renforcer les autres aspects de collaborations entre ces trois pays. Reste à savoir que la transparence soit la principale motivation, ce qui est rarement le cas au Togo où, payé à 90 euros en moyennes, (60.000f cfa), l’agent forestier se laisse aller au premier corrupteur venu.

Mawulikplimi AMEGEE

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