Après les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, le Bénin ou l’Australie, soit 107 pays, c’est au tour du Togo de reconnaître le Kosovo. Une victoire de plus pour les diplomates à Pristina, mais une étape seulement vers une adhésion internationale complète.
Environ la moitié des pays de la planète considère encore le Kosovo comme une province de la Serbie.
La démarche du président du Togo, Faure Gnassingbé, s’est faite par étapes et avec prudence. D’abord, des contacts discrets avec les officiels serbes et kosovars, puis le constat que les choses avaient évolué dans le bon sens.
Une évolution liée, d’une part, à la décision de la Cour internationale de justice reconnaissant la conformité au droit international de la déclaration d’indépendance du Kosovo et, d’autre part, l’accord de normalisation conclu l’année dernière entre Pristina et Belgrade.
Interrogé lundi par Republicoftogo.com, le ministre des Affaires étrangères kosovar, Enver Hoxhaj, s’est félicité de la décision de Lomé. Il a remercié le président Faure Gnassingbé et s’est dit convaincu que cette reconnaissance allait inciter d’autres Etats en Afrique et ailleurs a faire de même dans un proche avenir.