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Togo/Réformes politiques: «Tout est à recommencer», selon Nicolas Warnery
Publié le lundi 21 juillet 2014  |  Afrika Express


© aLome.com par DR
Nicolas Warnery, diplomate français en fin de mission de trois ans au Togo.


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L’ambassadeur de France au Togo, Nicolas Warnery, à l’occasion de la célébration du 14 juillet, fête de l’indépendance de la France s’est dit frustré et surpris du rejet par le parlement togolais du projet de loi portant les réformes constitutionnelles et institutionnelles.


« Nous avons été surpris de voir le 30 juin dernier, sous nos yeux incrédules, les députés de la majorité rejeter le projet de réforme constitutionnelle déposé par le gouvernement, alors même que cette réforme avait été annoncée par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale devant cette même Assemblée nationale quelques mois plus tôt », a déclaré M. Warnery.


Pour le diplomate français ce rejet « qui prend la communauté internationale à contre-pied », a mis en échec le gouvernement, même si « les députés ont expliqué après la séance que tel n’était naturellement pas leur objectif ». Cet acte selon M. Warnery repousse une nouvelle fois la mise en œuvre de l’Accord Politique Global (APG) signé par l’ensemble des forces politiques togolaises, il y a déjà huit ans.

Face à cette incessante crise sociopolitique, « tout est donc, hélas, à recommencer. Alors que nous ne sommes plus qu’à huit mois de l’élection présidentielle », s’inquiète l’ambassadeur de la France au Togo, dont la mission s’achève en fin juillet.
Toutefois, Warnery a salué le paysage dans lequel les élections législatives de juillet dernier se sont déroulées. Mais l’ambassadeur estime décourageant que la perspective d’élections locales et de réformes constitutionnelles annoncées, soient repoussées à un horizon « incertain».


Le club des 5 qui réunit les ambassades de France, d’Allemagne, des États unis d’Amérique, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Union Européenne, avaient salué et soutenu le projet de réformes envoyé par le gouvernement pour adoption à l’Assemblée nationale. Ce projet de réformes politiques porte essentiellement sur la limitation de mandat et le scrutin à deux tours. La voie est alors balisée constitutionnellement à Faure Gnassingbé dont l’élection a été toujours contestée, pour briguer un troisième mandat dans un pays où les élections ont toujours ont été sources de grandes violences.

Faure Gnassingbé, l’actuel président du Togo est arrivé au pouvoir en 2005, après la mort de son père, l’ex dictateur Gnassingbé Eyadèma, à la suite de massacres ayant fait entre 400 et 2000 morts. Depuis, il s’est maintenu par des élections accusés de « frauduleuses » par la société civile et les partis d’opposition. Il brigue, contre toute attente populaire, un troisième mandat de cinq ans en 2015.

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