Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Télégramme du Togo N° 008 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo: Me Yawovi Agboyibo : «La divergence a porté, non pas sur la répartition des cinq sièges, mais sur la nécessité de clarifier si l’UFC est habilitée à participer à la répartition»
Publié le mardi 22 juillet 2014  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse par DR
Me Yawovi Agboyibo, président d`honneur du CAR (Comité d`Action pour le Renouveau)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Arc-En-Ciel parle de déformation, et Agboyibo apporte des explications. C’est ce que l’on peut conclure au terme de la semaine dernière. Suite à certaines informations qui indiquaient que le groupe parlementaire ANC-ADDI et la Coalition Arc-En-Ciel sont en brouille par rapport aux cinq sièges devant occupés des représentants de l’opposition parlementaire, la CEAC a apporté des précisions à travers un communiqué mais le président d’Honneur du CAR, Me Yawovi Agboyibo va un peu plus en profondeur pour faire comprendre ce qui diverge.
Dans une interview accordée ce week-end à nos confrères de Savoir
News, il est revenu sur le sujet avec des précisions. Selon ses dires,
«la divergence en question, est consécutive à des courriers que
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale a adressés à l’ANC-ADDI
et à l’Arc-en-ciel ainsi qu’à l’UFC pour convier les trois à lui faire
parvenir des noms pour les cinq places de l’opposition parlementaire au sein de la CENI».

Ce qui va dans le sens contraire «des récentes discussions politiques de Togo Télécom II», au cours desquelles, il aurait fait l’objet d’un consensus de supprimer la disposition légale qui a accordé au parti de Gilchrist Olympio, «la faculté de jouir des droits de l’opposition tout en siégeant dans un gouvernement de coalition issu d’élections législatives ». D’après Me Agboyibo, «c’est pour cela que la coalition Arc-en-ciel a fait observer à l’ANC-ADDI qu’il fallait s’assurer que les cinq places de l’opposition parlementaire reviennent à eux deux avant de procéder à leur répartition et d’adresser des noms à l’Assemblé nationale».

L’on constatera par la suite que «la demande de cette clarification préalable n’ayant pas reçu l’adhésion de l’ANC-ADDI, la Coalition Arc-en-ciel a écrit seule, à cet effet à l’Assemblée nationale. Le groupe ANC-ADDI a envoyé cinq
noms à l’Assemblée nationale».

Ce que l’UFC ne s’empêchera pas non plus de faire. A tout prendre, «la divergence a porté, non pas sur la répartition des cinq sièges, mais sur la nécessité de clarifier si l’UFC est habilitée à participer à la répartition», selon l’ancien premier
ministre togolais.

Me Agboyibo dit ne pas refuser à l’UFC de siéger à la CENI mais
qu’elle « fait partie de la majorité gouvernante à qui le code électoral a attribué cinq sièges», tout en tentant difficilement de faire comprendre que «la majorité gouvernante ne se confond pas
nécessairement avec la majorité présidentielle».

A l’image de ce qui se fait dans le processus d’élection des membres
de l’opposition parlementaire à la CENI, il craint que les mêmes
contorsions ne soient reconduites quant il va s’agir de « la Cour
constitutionnelle et de la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la
Communication (HAAC), de la Cour des comptes, de l’Autorité de
régulation des marchés publics et des autres institutions investies de
la mission de surveillance et de régulation de la gouvernance des
libertés publiques, des consultations électorales et des richesses
nationales».


«On ne voit pas comment ces institutions peuvent répondre aux
attentes des citoyens si, la proportion et la désignation des personnes qui doivent y représenter l’opposition devraient relever du bon gré des partis politiques au gouvernement», a-t-il conclu.

M.G,

Lomé

 Commentaires