Visite éclair de Gnassingbé au Faso

Politique

Publié le mardi 22 juillet 2014 | Afrique Actualité

© Autre presse par Présidence du Faso
Coopération Togo - Burkina: le président Faure Essozimna Gnassingbé chez Blaise Compaoré
Dimanche 20 juillet 2014. Ouagadougou. Burkina Faso. Le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé à Ouagadougou pour une visite de travail.

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- 21/5/2014

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Activités du chef de l` Etat

Les observateurs s'interrogent sur les vraies raisons de cette deuxième visite, en moins de 3 mois, de Faure Gnassingbé au Burkina Faso.

La visite de Faure Gnassingbé à son homologue du Burkina Faso n'aura duré que quelques heures. Le président togolais a regagné Lomé dimanche dans l'après-midi. Les deux chefs d'Etat se sont entretenus sur l'intégration sous-régionale, les questions diplomatiques, économiques et sécuritaires. Pour ce qui concerne le volet sécuritaire, Faure Gnassingbé et Blaise Compaoré ont réitéré leur engagement à œuvrer à la stabilité dans la sous-région.Soulignons que le 12 mai dernier, Faure Gnassingbé s'était rendu chez Blaise Compaoré pour disait-on, les mêmes questions bilatérales et le renforcement de l'intégration sous-régionale.

D'après les observateurs de la scène politique togolaise, la visite de Faure Gnassingbé à son homologue burkinabè aurait bien d'autres motivations.

Premièrement, le président du du Faso est au centre du débat politique dans son pays, soupçonné par ses adversaires de chercher à revoir la constitution par la modification de l'article 37. Cela permettrait à Blaise Compaoré de se représenter aux élections présidentielles de 2015. Les dispositions actuelles lui interdisent un nouveau bail. L'opposition conteste, en organisant régulièrement des manifestations.

Secondo, certains analystes y voient aussi l'occasion pour Faure Gnassingbé de prendre conseil auprès de son homologue qui a plus d'expériences. Blaise Compaoré est l'un des chefs d'Etat de la sous-région à avoir joué un rôle important dans la médiation entre le pouvoir et l'opposition. Au moment où les députés togolais ont voté contre un projet de réformes proposé par le gouvernement, les opposants restent sur leur position ; celle de ne plus voir Faure Gnassingbé, candidat à sa propre succession.

Un récent dialogue inter-togolais n'a pas permis aux parties prenantes, de regarder dans la même direction. Les formations politiques à l'Assemblée nationale avaient quitté la table des discussions dans leur phase finale, reprochant aux représentants du pouvoir de ne pas aborder les vrais sujets.

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