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Le Prince a manqué de respect au peuple burkinabè
Publié le mardi 22 juillet 2014  |  Togo Infos


© Autre presse par Présidence du Faso
Coopération Togo - Burkina: le président Faure Essozimna Gnassingbé chez Blaise Compaoré
Dimanche 20 juillet 2014. Ouagadougou. Burkina Faso. Le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé à Ouagadougou pour une visite de travail.


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Il semble que le fils du père veut créer son propre monde. Dimanche après-midi, il était encore chez Blaise Compaoré pour négocier des formules alchimiques de réformettes suite au coup de force qu’il a poussé sa majorité à opérer à l’Assemblée Nationale par le rejet stupide du premier projet de réforme.


Il y allait naturellement en position de faiblesse, puisqu’à plusieurs reprises, il avait promis à Compaoré, Ouattara, Gooluck et autres Chefs d’Etats de la sous-région qu’après les législatives, il engagerait un dialogue franc et sincère avec l’opposition pour ensuite vider les prescrits de l’APG signé en 2006 sous la houlette justement de Fo Compaoré.

Le tollé général que ce rejet abscons a causé de par le monde empêche le Prince d’avoir un sommeil tranquille, tant il réalise que ses incessants faux-semblants et fuites en avant dont nous avons toujours fait état, sont en train d’être démasqués par tous ; bref l’homme est en train d’être entièrement dénudé à la face du monde s’il ne fait vraiment rien pour se redonner au moins une petite image.

C’est ainsi que plongé dans cet embarras et constamment déchiré par le tintamarre que cette question de réformes politiques est en train d’entretenir dans toutes les capitales du monde, il s’est subitement résolu à aller, encore une fois, chez Compaoré en vue de recueillir les « sages » conseils de ce dernier sur la conduite à tenir devant ce pétrin dans lequel sa lâcheté l’a littéralement plongé.


Il est tellement plongé dans des soucis qu’en quittant en catimini Lomé, le Prince a oublié qu’il est avant tout un Chef d’Etat et qu’en tant que tel, il recevrait des honneurs militaires une fois au pays de Compaoré.

C’est alors qu’il est rentré dans l’avion dans une tenue décontractée, sans cravate pensant qu’il allait encore dans les arènes des Evala qu’il a passé toute la semaine à suivre dans la Kozah.

C’est vrai qu’au Togo, il a vraiment pris l’habitude de tout cacher au point de supprimer pratiquement le protocole des honneurs militaires à l’occasion de ses multiples et incessants voyages clandestins.

C’est aussi vrai qu’il savait que ses incessants jeux à l’égard de ses collègues et amis ont sérieusement effrité son image auprès de ceux-ci, à commencer naturellement par Compaoré qui a aujourd’hui le désagréable sentiment d’être roulé dans la farine à propos des recommandations de cet APG, et que de ce fait, Compaoré ne se gênerait guère à se déplacer personnellement à l’aéroport pour l’accueillir.

Mais il a oublié que même en l’absence de son collègue burkinabè à l’aéroport, un contingent militaire serait tout de même là pour lui présenter des honneurs militaires en sa qualité de Chef d’Etat, représentant n°1 d’un Etat.

C’est aussi vrai que si cela ne tenait qu’à lui, il aurait vraiment souhaité aller à Ouaga à l’insu de tous et à l’abri de toutes caméras et photos.

Mais hélas, toutes les fois qu’il s’y rend en cachette, la présidence burkinabè prend toujours soin de rendre public un communiqué pour résumer la teneur de ses échanges avec Compaoré, même si cette teneur est souvent biaisée. Voilà pourquoi, de guerre lasse, il est finalement obligé, lui aussi, d’aller à Ouaga avec une équipe de reportage.

Mais, en se permettant d’effectuer une visite officielle dans un autre pays, sans cravate et à passer en revue les troupes burkinabè dans cette tenue, il a manifestement manqué de respect aux hommes intègres du Burkina Faso.

Qu’il manque de respect au peuple togolais, l’on peut bien le lui pardonner du fait qu’il est un frère. Mais qu’il ballade ce manque d’égard de par le monde, il va nécessairement se poser un sérieux problème de morale.

Il faut bien que le Prince se souvienne que jusqu’à preuve du contraire, en sa qualité de Chef de l’Etat togolais, son ombre plane sur tout le pays. Qu’il s’empêche alors de poser des actes qui entachent toute l’image de ce beau pays, le Togo.


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